mardi 1 septembre 2009

Le voile tunisien le « safsari » , n’est-il pas un voile islamique ? Réponse à M. Rached al-Gannouchi

Le port du voile est-il obligatoire pour une musulmane ? Le voile tunisien traditionnel « safsari » peut-il en tenir lieu ? En raison de la carence du ministre tunisien des Affaires religieuses qui peine à trouver les bons arguments à présenter aux islamistes et à leur guide le Sheikh Rachid al-Gannouchi, nous allons essayer de dévoiler les dessous de cette polémique et de décortiquer le discours islamiste sur la question du port du hijab.
En effet, les récentes déclarations du ministre tunisien des Affaires Religieuses au quotidien Assabah (27 décembre 2005) qui font écho à celles du président Ben Ali du 25 juillet 2005 ont révolté le mouvement islamiste tunisien Annahdha sous la plume de son Sheikh Rached al-Ghannouchi qui dans un commentaire publié sur son site web stigmatise les déclarations officielles totalement hostile au port du voile dit « islamique » par les femmes tunisiennes sur le lieu de travail, dans les établissements scolaires et universitaires et même dans les lieux publics.
Répliquant au ministre tunisien aux affaires religieuses ; un ministère qui dénote, à notre sens, de l’implication inadmissible du politique dans la conscience des citoyens et de l’instrumentalisation insupportable par l’État tunisien de la sphère du religieux ; Rashed al-Ghannouchi, évoque pour contre-arguments, deux concepts essentiels à l’adresse du ministre et du président Ben Ali afin de s’opposer à leur vision du port du voile : une violation des libertés individuelles et une atteinte à la déclaration universelle des droits de l’homme. Les valeurs de l’Islam dit Gannouchi représentent des fondements essentiels de la personnalité du peuple tunisien, qu’ils faudrait préserver et en permettre l’application.
D’après le sheikh Gannouchi, les valeurs de l’Islam seraient des valeurs immuables, inchangées et inchangeables, fixes, ne souffrant d’aucun changement ni exception. L’un des fondements essentiels est pour notre sheikh le port d’un couvre-chef par les femmes. Rached Gannouchi se base assurément sur le verset :
« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qu’en paraît et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu’elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants ! afin que vous récoltiez le succès » Sourate 24, verset 31 .
Mais, il fonde sa conviction certainement aussi sur les traditions prophétiques, le hadith, consigné par écrit pour la première fois deux siècles après la mort du prophète, sur la pratique des Compagnons du Prophète, il se réfère aussi aux « Califes bien guidés » et aux jurisconsultes les fameux « fuqahas ».
Dans ce contexte, la vérité historique se mêle à la fiction, la réalité au mensonge délibéré, la manipulation à l’erreur légitime, les coutumes locales et ancestrales aux prescririons religieuses, les fantasmes, à l’ijtihad.
Si notre sheikh a parfaitement le droit de considérer l’Islam et ses valeurs comme la résultante de tous ces phénomènes, nous pourrons considérer de notre part, au nom de la liberté individuelle défendue par notre sheikh que seul le Coran, parole de Dieu révélée à son prophète Mohamed, texte authentique, inaltéré et incontestable recueilli et transcrit de la vie même du Prophète et réuni en un codex vingt ans après la mort de l’envoyé de Dieu constitue une valeur sûre de l’Islam que chaque musulman a le droit d’en interpréter les versets selon ses facultés intellectuelles et son degré de savoir. Le verbe divin n’est le monopole de personne fusse-t-elle une autorité religieuse, un sheikh, un imam ou un mollah. Dans la tradition sunnite, et contrairement à la tradition shiite, pour qui le Coran recèle un sens exotérique et un sens ésotérique que seuls les Imams peuvent déceler, la tradition sunnite considère que Le Coran n’a qu’un sens exotérique et qu’il ne recèle aucun sens caché au croyant, car il est destiné à l’homme, il est intelligible car Dieu souhaite que le Coran soit à la portée des ses facultés mentales. Le livre de Dieu s’adresse à son intelligence, à son entendement, il n’est pas destiné exclusivement à une élite ni aux seuls savants ou lettrés détenteurs de sciences. Tout musulman quelque soit son degré de savoir, son état social, intellectuel, financier est dépositaire du Coran qui lui appartient car il lui est destiné. Personne ne peut le priver d’en faire usage, de le lire à son aise, de l’expliquer de l’interpréter et de chercher le sens des versets et le secret des mots et de faire part de ses réflexions à ses proches ou à son entourage.
Dans ce contexte, il me semble que le seul outil indispensable au croyant pour percer le sens du Coran c’est un dictionnaire historique des concepts et des vocables utilisés par les Arabes au VIIème siècle qui lui permettra de se rapprocher le plus possible du sens originel des mots, du signifié voulu originellement par le Codex coranique. Nous savons en effet que les mots changent de sens à travers l’histoire d’une langue, que des mots nouveaux apparaissent ou sont empruntés à d’autres langues, que d’autres mots sont abandonnés et disparaissent. C’est tout là le problème essentiel du Coran, c’est le sens des mots. Car il est indispensable pour saisir la parole de Dieu, d’interpréter le Coran non par le sens actuel, contemporain des signifiants, c’est à dire des mots, mais par le signifiant premier, le sens donné au mot à l’époque de la révélation du Coran c’est à dire entre l’an 610 de notre ère et l’an 630 année de la mort du prophète et de la fin de la révélation.
Malheureusement nous ne disposons pas, à ma connaissance, d’un dictionnaire étymologique et historique du vocabulaire arabe en usage au Hijaz pour cette période. Les arabes n’ont en effet commencé à rédiger des dictionnaires qu’à partir du second siècle de l’hégire. En deux siècles de vie d’une langue, les mots ont le temps de changer de sens, ou de disparaître entièrement de l’usage. Les lexiques rédigés deux siècles après la mort du Prophète reflètent essentiellement l’état de la langue arabe du temps de la révélation, mais les recherches doivent continuer afin d’arriver à dresser le plus scientifiquement possible l’état du vocabulaire en usage durant la révélation.
A titre d’exemple, le mot « dharrah » que la majorité des musulmans d’aujourd’hui expliquent par atome est un non sens, car c’est une opération intellectuelle tendant à sortir un mot de son contexte historique et lui appliquer un signifié moderne, à savoir le plus petit élément chimique de la matière. Il est donc urgent pour les musulmans d’éditer le Coran avec un lexique donnant le sens des vocables coraniques tels qu’ils étaient compris au VIIeme siècle afin d’éviter de leur donner un sens moderne totalement étranger à l’esprit du Livre Saint.
C’est ainsi que le musulman peut se réapproprier le Coran, le livre Saint que Dieu a destiné à chaque croyant individuellement. Les interprétations « tafsir »que font les jurisconsultes et autres faqihs du Coran n’engagent que leurs auteurs et les musulmans ne sont pas tenus de se conformer à telle ou telle interprétation. Chaque musulman, à condition qu’il sache le sens historique et donc originel des mots arabes utilisés dans le Coran est capable d’interpréter le sens des versets et la portée des prescriptions divines. Le croyant n’a besoin de l’aide d’aucun mujtahid, du secours d’aucun faqih, de l’aide de personne pour comprendre le Coran. Le croyant doit se prendre en charge et arrêter de compter sur les faux et les vrais « mujtahid », les donneurs de leçons, les « Messieurs Je sais tout, vous n’êtes là que pour m’écouter » !!! Le musulman doit se débarrasser de sont esprit d’assisté intellectuel afin d’accéder à l’état de majeur intellectuel, de croyant détenteur de la parole divine et responsable de son interprétation, il doit être à la hauteur de mission que Dieu lui a dévolue.
Comprendre le Coran, l’interpréter, faire des choix de sens, voilà la mission du musulman responsable, digne de la révélation qu’Allah lui adresse, car personne n’est indigne d’interpréter la parole du Seigneur, personne ne peut se substituer à personne pour lui fournir la Vérité sur un plateau en or, le croyant doit faire un effort pour accéder à la parole divine ; cet effort passe tout d’abord par l’apprentissage par cœur du Coran, dans sa totalité, par la saisie des mots inintelligibles dans leur sens premier, historique et non contemporain. Libre à lui par la suite d’interpréter le sens des versets comme bon lui semble sous sa responsabilité personnelle « man ijtahada wa asaba falahu ajrani wa man lam yusib falahu ajrun wahid ».
Prenons le cas du vin, la majorité des musulmans pensent que sa consommation est frappé d’une interdiction absolue. Ma lecture du verset (Sourate 24, verset 31) se rapportant au vin s’annonce différente, car je ne pense pas que le sens donné au verset aille dans le sens d’une interdiction absolue. Le verset dit en effet « le vin, les jeux du hasard rijsun min amali ashaytan fajtanibuh ». Dieu n’a pas dit, comme en matière de consommation de viande de porc, de cadavre, et de tout ce qui n’a pas été sacrifié au nom de Dieu » « il vous est interdit », ici dans le verset Sourate 24, verset 31 l’interdiction est formelle, elle est absolue, c’est comme cela je comprends le sens du verset (Sourate 24, verset 31) , cette interprétation n’engage que ma personne, je suis libre de la propager, libre à ceux qui en ont connaissance de la prendre à leur compte ou de la négliger. D’autres personnes comprendront que toute prescription divine est un ordre obligatoire et absolu. C’est cela la liberté et la responsabilité.
Venons en maintenant au voile, le verset (Sourate 24, verset 31) emploie le mot « qol », dis aux croyantes, Dieu n’a pas dit « kutiba ala annisai », c’est à dire « Je prescris aux femmes de porter le voile » comme il l’a fait pour prescrire le jeûne du mois de Ramadhan. Nous comprenons que s’agissant du port du voile : Dieu a simplement recommandé le port du voile, il ne l’a pas rendu obligatoire, sinon il aurait dit « kutiba ala al-mu’minati ».
C’est finalement aux femmes d’interpréter le sens que Dieu a voulu donner au verbe « qol = dis », personne d’autre n’a le droit de se substituer aux femmes pour leur imposer le port du voile au nom d’une interprétation masculine rigoriste qu’il fait du verset (Sourate 24, verset 31 ) ou d’un fantasme qu’il veut se voir réaliser aux dépens des femmes, de leur liberté de porter la tenue qui leurs semble appropriée.
Toutefois si certaines femmes rejoignent le sheikh Gannouchi dans l’interprétation rigoureuse qu’il se fait du verset relatif au voile, je les invite à réfléchir sur le sens du port du voile à travers le verset. Il faudrait d’abord saisir le sens historique, c’est à dire celui que les Arabes donnaient entre l’an 610 et 630 ap. J. des mots « yadhrib », « khumur » et « juyub ». Ensuite, on doit se demander le but recherché par cette obligation, si elle en est une, du port du voile, ainsi que la portée de cette prescription.
La première démarche dans le long processus de la compréhension de l’intelligence du verset relatif au voile est de se poser des questions. On peut se demander ainsi, quelle partie du corps, Dieu recommande que la femme dissimule au regard d’autrui ? Est-ce les cheveux, est-ce le cou ? Les oreilles sont-elles concernées par cette prescription ? Une femme doit-elle se voiler face à une autre femme ? Une femme doit-elle se voiler face à des hommes qui ne la regardent même pas comme c’est le cas dans les pays développés, industrialisés, chrétiens, occidentaux ? Une autre tenue qui couvre totalement le corps féminin, comme le voile traditionnel, le fameux « safsari », ou la « malya » bédouine toutes les deux tunisiennes, ou la « ‘abaya » portée par les femmes traditionnelles en Orient musulman, ou cette très belle tenue traditionnelle protée par les femmes mauritaniennes, peut-elle remplacer le foulard proprement dit, c’est à dire ce que l’on nomme aujourd’hui le « hijab » ? Que recherche une musulmane en se couvrant la tête et bien sûr tout le corps, éviter aux hommes d’être tentés par ses charmes ? Quid des femmes chauves, des femmes laides, ou des femmes qui n’ont rien d’attirant à dissimuler aux regards indiscrets de la gente masculine ? Doivent-elles se couvrir la tête alors qu’elles ont tout intérêt à se faire belles afin d’attirer un prétendant pour les célibataires d’entre elles ?
Le président Ben Ali n’a pas tort de qualifier le voile dit « islamique » consistant en un fichu ou un double foulards de « tenue confessionnelle ».
Si je souscrit à la thèse de Ben Ali disant le voile « islamique » est une tenue confessionnelle, c’est que, me semble-t-il, pour une femme dont l’interprétation du verset relatif au voile en vient à considérer que son port est absolument obligatoire et que si elle n’observe pas cette prescription l’enfer l’attend le jour du jugement dernier, elle a le choix entre plusieurs autres tenues que le voile proprement dit c’est à dire le hijab ou le foulard pour répondre à l’exigence divine, comme le retour au magnifique safsari tunisien quitte à en modifier un peu l’aspect pour en faciliter le port ou cette ravissante tenue traditionnelle mauritanienne haute en couleurs et couvrant tout le corps féminin de la tête au pieds ; je n’apprécie toutefois pas la abaya du Golfe en raison de la tristesse qu’inspire sa couleur noire.
La femme musulmane, soucieuse de satisfaire Dieu, selon sa propre lecture du Coran a donc le choix. Mais pourquoi certaines d’entre elles s’entêtent-elles à porter le foulard et uniquement le foulard, du Maroc jusqu’en Irak comme seule tunique réellement islamique ??? La réponse ne relève pas du mystère, c’est que derrière la volonté farouche de se tenir exclusivement au foulard comme tenue répondant, selon elles, aux prescriptions divines se cachent le désir insoupçonné d’appartenir à un groupe social et religieux qui a ses codes, ses habitudes et ses signes. Les femmes qui portent le foulard se reconnaissent entre elles, et leurs frères musulmans les reconnaissent, c’est comme les abeilles qui émettent des ultra-sons pour se reconnaître entre elles. Au delà du désir de porter le voile pour satisfaire une exigence divine, ces femmes cherchent en fait une reconnaissance en tant que musulmanes dévotes, appartenant à un groupe donc à une « taifa » qui a ses codes, ses secrets, ses habitudes. Porter le foulard c’est pour elles une invitation aux autres musulmanes de rejoindre le groupe des « islamistes » afin de l’agrandir, ce qui permettra sa survie et d’en faire une force capable de provoquer des changements sociaux et d’assurer sa domination et sa vision de l’Islam sur l’ensemble de la société. Diversifier les tenues musulmanes et en disperser le signal qu’elle émet c’est créer le trouble dans l’image que renvoie cette tenue à la société. L’uniformiser, c’est uniformiser le discours qui s’y attache, c’est uniformiser l’interprétation du Coran et delà uniformiser l‘Islam, qui ne doit pas se diversifier et s’enrichir mais demeurer un bloc soudé autour d’une seule vision du monde. Qui dit uniformisation dit centralisation et surtout centralisation de la réflexion, des idées, entre quelques soit-disant savants musulmans ou mujtahids et autres Sheikhs sincères et d’autres qui le sont beaucoup moins.
Je vous souhaite à tous une très bonne année 2006.
Me Kamel ben Tahar Chaabouni Sfax le 2 janvier 2005

CHARTE DU MUSULMAN MODERNE (suivie de commentaires d'internautes)

Introduction :

L’Islam et le Saint Coran sont le patrimoine spirituel et religieux du peuple tunisien depuis l’an 714 AJ. Il s’est imposé à nous par l’épée, mais nous l’avons assimilé et fait nôtre. Depuis 14 siècles il ne cesse de façonner notre vision du monde. C’est à travers son prisme que nous nous évaluons et estimons.
Sur le plan personnel, nous en avons besoin dans les moments heureux mais aussi difficiles que traverse notre vie. L’Islam est une philosophie de vie pour le commun des mortels, la religion lui fournit un sens à sa vie, elle est indispensable pour son équilibre psychique.
Sur le plan social, l’Islam est le fondement principal de l’identité spirituelle de la majorité du peuple tunisien. Notre société, en tant que corps indépendant de nos individualités, en a aussi besoin pour exister et se voir reconnaître une identité culturelle par les autres nations.
Toutefois, la manipulation par des apprentis-mujtahids et des djihadistes à des fins de conquête de pouvoir, et l’instrumentalisation de ce patrimoine par le pouvoir en place à des fins de gouvernance ont brouillé le signal spirituel que doit renvoyer cette religion monothéiste. La manipulation de l’Islam, de part et d’autre, a en effet crée un trouble dans la conscience religieuse de notre peuple voir même porté atteinte à l’image de l’Islam en tant que spiritualité et religion dont le but premier et l’objectif suprême est, non la conquête ou le maintien du pouvoir politique, mais la quête spirituelle pour le salut de l’homme.
Puisse cette « charte du musulman moderne » qui un effort et une vision personnels d’interprétation du sens que nous renvoie l’Islam, aider le musulman moderne et sincère à voir clair dans les méandres de cette religion monothéiste.
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Art.1. Est musulman tout être humain qui exprime sincèrement et publiquement verbalement ou à défaut par tout autre signe la profession de foi musulmane « ashhadu anna la ilaha illa Allah wa anna Muhammad rasul Allah ».
Art.2. Dieu est la seule autorité, qui au jour du jugement dernier, jugera de la foi des musulmans et des croyants. Nul n’a le droit de juger de la foi d’une autre personne ici bas, de le juger ou de le condamner pour sa foi ou ses croyances religieuses.
Art. 3. Le premier devoir du musulman est d’éviter de faire du mal à toute autre personne physique ou morale ou à leurs biens « al-muslim man salima an-nas min yadihi wa lisanih ».
Art.4. les obligations du musulman sont les cinq piliers de l’Islam : la profession de foi « al-shahada », les cinq prières rituelles « as-salah », le jeûne du mois de Ramadan « as-sawm », l’aumône légale « az-zakah » et le pèlerinage pour les capables « al-hajj ». Toute autre obligation découlant des coutumes ancestrales ou de la Tradition dite prophétique ou des Compagnons est facultative.
Art.5. Le Saint Coran, est la seule source de verbe divin fiable et unique source d’obligations religieuses pour un musulman, toute autre obligation instituée par une autre source humaine est totalement facultative.
Art.6. Le Saint Coran est le verbe de Dieu qu’il a révélé à son Prophète Muhammad (à lui le salut et la paix de Dieu). Il est destiné personnellement à tout croyant, qui doit l’apprendre par cœur afin de s’en approprier le contenu et de se nourrir de son message.
Art.7. Les traductions du Coran, dont la fidélité au codex arabe est reconnue par la communauté des linguistes, est digne de respect et d’utilisation.
Art.8. L’Islam ne reconnaît aucune hiérarchie religieuse ou église. Personne n’intercède entre le croyant et Dieu. Le musulman communie directement avec Dieu y compris dans sa propre langue maternelle.
Art.9. Tous les musulmans sont égaux en intelligence, en droits et en devoirs. Aucun croyant n’est tenu par l’interprétation faite des versets du Coran par une autre personne.
Art.10. Tout musulman, à la seule condition d’avoir appris le Coran et maîtriser son vocabulaire, a le droit absolu d’interpréter le verbe de Dieu sous sa propre responsabilité.
Art.11. Le musulman reconnaît et respecte les autres religions révélées ainsi que leurs prophètes et leurs écritures saintes, Thorah et Evangiles, qui sont une source d’inspiration pour lui.
Art.12. Toutes les autres religions non révélées constituent un patrimoine culturel de l’Humanité, elles sont dignes de respect et leurs fidèles doivent jouir du droit à la vie et à la paix.
Art.13. Le Saint Coran et les valeurs musulmanes qu’il soutient sont le patrimoine spirituel et religieux commun de tous les musulmans, nul n’a le droit de les utiliser pour des fins mercantiles, économiques, sociales et surtout politiques.
Art.14. Tout musulman doit pouvoir ester en justice contre toute personne physique ou morale qui porte atteinte, diffame ou abuse de ce patrimoine spirituel.
Art.15. Les études scientifiques et universitaires sur l’Islam et le Coran sont absolument libres et doivent trouver la bienveillance et la tolérance des musulmans.
Fait à Sfax le 4 janvier 2006
Al-abd al-faqir ila rahmati rabbihi al-ghaniy Kamel Ben Tahar Chaabouni

COMMENTAIRES DE LA CHARTE PAR DES INTERNAUTES

> Charte du musulman moderne16 février 2006 06:01, par djidjinumberone
Si je poursuis bien votre raisonnement vous insuniez que le vin et les paris ne sont absolument pas interdits dans le Coran (Islam). Or puisque dans le Coran le vin et le pari sont assimilés à des actions diaboliques, n’est-il pas souhaitable de les interdire car d’après les préceptes coraniques, un bon musulman est dans l’obligation d’éviter les actions diaboliques quelqu’elles soient et pour ainsi dire éviter son assimilation au diable...Y a-t-il pas un chainon manquant dans votre raisonnement cher Monsieur ?
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> Charte du musulman moderne 17 février 2006 01:50, par Hannibal II
je me permet de repondre a votre interrogation legitime par une question. pensez vous que des oeuvres diaboliques ai libre cours dans la Janna promise aux croyants ? si le vin ete une oeuvre diabolique, l Eternel ne promettra pas des rivieres de ce bon nectar aux plus fideles des croyants.
ce qui est decris comme oeuvre diabolique sont la combinaison de plusieurs phenomenes ayant lieu a l epoque en Arabie. des bedoins faisaient le tour des villes et installaient des tentes et ils etes specialises dans le jeu, le vi et la prostitution. ce genre de fetes foraines conduisait plusieurs personnes a la ruine et a leur perte, et dans ce cadre que le verset est « descendu » donc il faut prendre cela en consideration.
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> Charte du musulman moderne 22 février 2006 13:01, par ZIED
Essalamou alaykoum wa rahmatou ALLAH
Tous ce que je veux dire c’est "La hawla wala kouwatta illa billahi Ell Azzizi El Hakim" wa hakkan la illaha illa ALLAH. Je me rappelle maintenant pourquoi je détestait vraimant de vivre en Tunisie, satan le maudit a pris possession de beaucoup trop d’âmes qui ne pensent qu’a juir de tous ces interdits qui ne visaient qu’a éléver l’homme de tous ce qui peut le rabaisser et détuire le mâl que posséde chacun de nous au fond de son âme : al nafs el ammara bissouii. Je me suis arrété à un certain moment de lire tous ces messages parceque je trouvait ça immonde et pathétique. Je voudrais vous rappeler le début de la sourate3 el omran verset 7
(je ne pretend pas traduire le Saint Coran comme beaucoup n’hésitent pas à le faire mais c’est une certaine comprehension de ces verset qui n’appartient qu’a moi, et je suis le seul à pouvoir faire usage de cette traduction qui va suivre déstinée seullement à ceux qui ne comprennent pas l’arabe les autre n’ont qu’a lire les versets en quetion si ce n’est pas trop demander)
NB ; pour ma part je ne crois pas qu’il peut exister un Coran traduit et tous ceux qui insultent le Coran en disant que cela peut remplacer la Version Arabe,je leurs dit vous serez jugé un autre jour, en effet comment peut-on traduire un Coran et on n’est pas certain du sens de ces paroles entre les arabes muselemans eux -mêmes.
Pour donner un exemple de cette mascarade que certains n’hésitent pas à qualifier du Saint Coran au lieu de traduction non litérraire du Saint Coran, la besmalah : bismillahi el rahmani el rahimi Tu peux la retrouver sur plusieurs supports en français et elle est jamais écrite de la même manière, c’est trés grave, c’est un vrai "bidha" qui doit être considéré comme une vrai dérive qui peut faire beaucoup de tord à l’Islam entier, ce qui commence à arriver d’ailleurs, alors méfions nous plus.)))
"C’est Lui qui a fait descendre sur Toi des versets pleine de sagesse ,c’est sont eux la base à laquelle on se réfère, et d’autres versets se ressemblent, ceux qui ont le coeur détourné suivent ceux qui se ressemblent(les versets) afin de semer la discorde et afin de les interpréter( selon leurs passions maudites) et il n’ya qu’ALLAH qui sait sa vrai interpretation, et ceux qui sont enracinés dans la science disent on y croit, tout vient d’ALLAH et ils ne se rappellent que les gens doués d’intélligence. Juste aprés ces magnifiques versets de sagesses vient comme par"hazard" une invoquation que ALLAH le TOUT SAGE nous apprend pour reconvertir ces passions qui nous invitent à modifier le sens bien précis du Coran : O Seigneur ne détourne pas nos coeur aprés nous avoir guidé et offre nous ta Miséricorde c’est TOI EL WAHHAB(celui qui offre le plus) O Seigneur TU rassemblera tous les hommes à un jour dont nul ne doute, ALLAH ne trahit pas ces promesses. Alors faites ce que vous voulez, buvez l’alcool, jouez à la belote, accouplez vous avec des prostitués, enlevez les voiles à vos femmes, et préparez vos justifications pour ALLAH au lieu de debattre avec ibadda ALLAH pour semer la discorde et détourner les plus faibles du SIRATT AL MOUSTAKIM et pour finir je dirai " man yahdi ALLAH fahwa al mouhtadi wa man youthlil fa lan tajida lahou waliyan mourchida" sadaka Allhou Mawlanna al Athim. explication personnelle( et ne visant jamais à atteindre la perfection du SAINT CORAN) : "celui que ALLAH guide c’est celui qui sera bien guidé et celui qu’IL égare tu ne trouvera personne pour le guider." wassalamou alaykoum wa ramatou ALLAH wa barakatouhou
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> Charte du musulman moderne 26 février 2006 23:16, par Hannibal II
je plaint vos nouveaux compatriotes !!
je vous demande de nous laisser vivre a notre guise, et c a Dieu et seulement lui que reviens le droit de juger les humaisn en general et les tunisiens en particuliers.
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> Charte du musulman moderne18 février 2006 00:58, par lekad enbaena an tafsiliha fi beyenih wa hia "6"
en ce qui concerne l’interdiction de la consommation du vin.le premier pense que le dire,(fejtenibouh).représente peut etre,une sorte de plaisanterie de la part d’allah ?! et en ce qui concerne le port du hijab.le deuxième pense aussi, que le mot (dit).ne peut etre qu’une autre plaisanterie ?!. dans les 100 noms d’allah.nous lisons,(elhakk). donc, dieu est sur de ce qu’il dit lorsqu’il nous ordonne de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose.et pour conclure je dis, (1 allah qui s’appele, elhakk.ne dit que ce qui est vrai et ne plaisante pas avec ses créatures.et le dire,(kholl). représente un "ordre-clair". (fejtenibouh).veut dire,(éloignez vous de lui).ibaadou alih... oua allah oua rasoulouhou aalem.
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> Charte du musulman moderne 18 février 2006 15:10, par khalef tooraf wa hobb edhouhour yaktaa edhouhour
j’ai oublié de dire a notre, fil au sophe.qu’il existe,l’interdiction (li illa) et l’interdiction,(li sebeb). 1er exemple:dans la morte,le sang,et la viande du sanglier...existent bien ,des "microbes"... 2ème remarque:dans le vin,les jeux,et el ezlem...existe bien,le (doigt) de satan "mauvais"conseiller... dois-je vous mettre les points sur les (i) monsieur,(égaux devant l’intelligense) ?! si non,voila les versets qui peuvent "éclaircir" votre esprit bien (rétréci). horrimet aleykom el meitetou wa eddemou wa lahmou el khinziri..etc,etc... innema el khamrou wa el ensabou wa el ezlemou rijson men amel echeytan,fejtenibouh leaallekom toflihoun. sadaka,allah el adhim.
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> Charte du musulman moderne 20 février 2006 18:59, par Hannibal II
d’accord avec vous, Dieu sait tres bien utiliser les mots, et en arabe, il existe une difference entre Horrimat et Ijtanibouh.
l utilisation du premier est categorique : un NON claire et net. dans l utilisation du second (Ijtanibouh) c est un conseil et l appreciation reviens a la creature humaine qui, si elle veut son propre bien peut eviter ce MIX diabolique a savoir (Alcool+jeux d argent) . ce qui est mis en cause par cette aya c le mix diabolique : jeux + alcool. le Vin tout seul n est pas d origine diabolique loin de la c"est un produit de la Janna, il ne peut ete un Rajas. c’est un produit divain qui coule a flot pour recompenser les plus croyant d entre les musulamsn. aucun Rajas n existe dans la Janna.
NB a ce que je sache il n existe aucune Aya qui interdit (Touharrimou) le vin. je vous serai reconnaissant si vous accepter dans votre grande maitrise de la religion de bien vouloir m aider a “eclairsir mon esprit” en me desigant une aya du saint Coran qui stipule que le vin est Haram
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> Charte du musulman moderne 20 février 2006 23:51, par tu cherches un dieu sans le nom "hakim" ou quoi !!!
l’interdiction reste valable dans les 2 sens : horrimet :=décision "ferme",qui n’attend aucun "délai supplémentaire"...et aucune dérogation ni meme, une autorisation sauf,en cas de nécessité.je cite,((femen idhtorra ghaira beghin oua la adin fe la tihma aleyhi...)).((illa ma dhtourirtom ileyhi...)). fejtenibouh:ce mot contient,beaucoup de choses.je cite,((l’éclaircissement des esprits...sur le (bien)et le (mal) du raisin.je cite,((tettekhidhouna minhou sekaran oua... rizkan hasenen...)).pour que tu puisses saisir le sens...tu dois lire,le verset en entier.donc,l’interdiction a été précèdée par au moins (4)étapes...oua men endhara,fekad adhara.je te laisses,la lecture des autres versets et la vérification... remarque:je répète,ce que je viens te dire. 1)l’interdiction,n’est pas faite en une seule fois et d’une manière catégorique et ferme.mais,si tu fais travailler un peu ton(démodulateur)et ton (assiete parabolique)surtout,si cette dernière est "motorisée" ! je te garantie,que tu trouveras la réponse de notre créateur entrain d’attendre,(l’ouverture de ton coeur).tiens,je te la donne. (((chorb el khamr kena amran adyen inda badh enness kabla dhouhour el ouahy,oua hatta ma baad el ouahy bi seneouat)))... moralités:tu penses peut etre ! qu’il est de (la hikma et de la sagesse).que le vin soit "interdit",en une ((seule fois))et d’une manière "catégorique et ferme" ??? !!! sur le reste,je te répond en bref : 1)le vin du jour dernier,n’a aucune ressemblance avec le vin du paradis. /...ma la aynon raet,oua la oudhounon semiaat,oua la khatara ala khalbi bechar.../.la fiha ghaoulon,oua la hom anha yonzefoun. 2)ne pas confondre entre : "test" et "récompense". 3)l’interdiction du vin et d’el meysar tous 2 ensemble,ne te donne pas le prétexte de (travestir)le verset pour l’utiliser a ta "convenance" et selon tes ((nezeouates personnelles)).bref,bonne lecture.
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> Charte du musulman moderne 21 février 2006 18:32, par rectification
désolé pour l’erreur "involontaire" qui s’est glissée dans l’un de mes messages.je cite,((le vin du jour dernier,n’a aucune ressemblance avec le vin du paradis)).a remplacer par la phrase en dessous...
le vin réservé le jour dernier aux gens du paradis,n’a aucune ressemblance ni en gout ni en couleur..avec le vin médiocre de notre courte vie. mes excuses les plus sincères a mon créateur,et a toutes les lectrices et les lecteurs.
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> Charte du musulman moderne 23 février 2006 05:48, par Hannibal II
bonne analyse, malgre qu elle ne comporte aucun nouveau element,. vous faites des copiers coller de ce qui a ete dit et de ce qui nous enseigne le ministere de l education national,. jai l impression de voir notre prof d’Education Islamique.
1- personellement je ne crois pas a la theorie des etapes : Dieu a ete categorique est a balaye d un seul verset des choses qui ete aussi courante que le Vin, je peux citer le meurtre des fillettes des leurs naissance. il n y avais pas de politique des etapes.
2- supposons que Dieu ne voulait pas choquer les citoyens de Quouraich, il a procede par etapes... d accord...mais il n a pas franchie l etape de l’etape de l interdiction definitive en qualifiant le vin de Haram.
3- je crois profondement que Dieu ne va pas par quatres chemins, Dieu a toujours ete clair et ferme dans ses propos.
4- Dieu est le Hakim, il choisi les mots non par hasard mais par but precis, en arabe classique Harram est different de Ijtanibouh.
certes le Vin est deconseille par le Coran mais il nest point interdit.
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> Charte du musulman moderne 21 février 2006 13:29, par essaies de ne pas passer au dessus de la plaque !
imagines toi un jour,devant la porte d’une faculté de sciences.ton professeur arrive et constate que tu refuses d’entrer a l’intérieur.il te pose la question suivante:qu’est ce qui t’empèche d’entrer a l’intérieur ! et ta réponse :(je suis désolé,mon prof.je ne vois nulle part indiqué sur le mur et en (grosses-lettres)," faculté de sciences "...et tes camarades,((kikh,kikh bidhohik)). non,monsieur.le vin qui se trouve dans cette vie,n’est certainement pas une récompense du "paradis". si tu commences a mélanger entre vin et paradis ? tes lecteurs se verront dans l’obligation de déserter ta fac... oui bien sur.c’est dieu,qui a crée le raisin et aussi,le sangulier.mais le vin,a été fabriqué par les etres humains...donc,créer ne veut pas dire,(mangez et buvez tous ce que vous trouvez,et a volonté) ! cordialement
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> Charte du musulman moderne9 février 2007 15:45, par hasni
almio
IP 89.120.249.208
Inutile de spammer
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> Charte du musulman moderne 9 février 2007 16:05, par hasni
il faut que j’arrête de parler à un robot, 89.120.249.208 - ARtelecom LIR - Garlei 1B sector 1 013721 Bucuresti Romania
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samedi 8 août 2009

PETITON NATIONALE POUR UNE MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE DEMOCRATIQUE ET LAIQUE

Proposée par Me kamel Chaabouni et soumise à l’apport critique des citoyens tunisiens

Considérant que la Tunisie est dotée depuis le 25 juillet 1957 d'un régime « républicain » qui s'est révélé, après un demi-siècle d'existence et d'expérience, inadapté à la Tunisie. Que ce système politique est apparu comme un échec total sur le plan institutionnel. Que la forme républicaine, dont Habib Bourguiba a doté la Tunisie, malgré des performances, inégalées, en matière de droit des femmes, d’éducation, d’économie et de santé publique, n'a pas assuré au peuple tunisien son droit à la démocratie et au respect de ses droits politiques fondamentaux. Que la Tunisie n'a des attributs d'une république que le nom. Qu’il s'agit en fait, d'une monarchie déguisée qui a fonctionné comme telle depuis un demi-siècle. Que l'idée républicaine est étrangère et incompatible avec la mentalité des tunisiens.

Que l’absence de démocratie, dont souffre la Tunisie est imputable à l’ensemble de la société tunisienne, citoyens et institutions. Que la tyrannie ambiante, n’est que le reflet de nos personnalités marquées par notre culture arabo-musulmane, notre éducation déficiente et autoritaire, la rigidité de nos esprits, notre intolérance et notre manque de respect face aux personnes différentes de nous, racialement, culturellement et religieusement. Que chaque citoyen, parmi nous, est individuellement responsable du totalitarisme. Que la responsabilité d’une telle situation ne peut être rejetée exclusivement sur nos chefs d’Etats successifs.

Que la manipulation de la religion musulmane à des fins de conquête de pouvoir par le courant islamiste ou son instrumentalisation par le pouvoir en place à des fins de gouvernance ont brouillé le signal spirituel diffusé par cette religion monothéiste. Que l’utilisation de notre religion, de part et d’autre, a crée un trouble dans la conscience religieuse de notre peuple, voir même, porté atteinte à l’image de l’Islam en tant que spiritualité et religion dont l’objectif suprême reste, non la conquête ou le maintien du pouvoir politique, mais la quête spirituelle et le salut de l’homme. Qu’une démocratisation de la Tunisie permettra, d’ouvrir un large débat scientifique sur l’Islam et la laïcité et l’émergence d’une théologie moderne, contradictoire, indépendante du pouvoir politique, seule capable de lutter contre le fanatisme religieux.

Que l’absence de démocratie en Tunisie a eu pour effet d’engendrer l’intégrisme, l’extrémisme, le fanatisme, le dogmatisme religieux et le terrorisme. Que ces phénomènes sont les pires fléaux idéologiques qui menacent la Tunisie et l’humanité entière. Que la Tunisie, n’est pas à l’abri de telles menaces, dont le résultat est, outre, la mort de victimes innocentes, un recul universel des libertés publiques et individuelles, et une perpétuation de l’état d’absence de démocratie dans notre pays.

Que, la nature profonde de l’homme est faite d’amour du pouvoir, de l’autorité, de la suprématie, de la domination, de l’argent, de la fortune, des biens, du faste, de la richesse, de la splendeur, des prérogatives, des privilèges et des avantages de toutes sortes. Que seuls, le droit et les rapports des forces, entre les individus, la société et l’Etat, peuvent limiter et endiguer cette nature humaine, sans jamais l’éradiquer. Que les tentatives de l’idéologie communiste de mettre fin aux privilèges et d’établir l’égalité parfaite entre les hommes, en créant « l’homme nouveau », se sont révélées vaines et chimériques. Pis encore, elles ont débouché sur des dictatures sanglantes avec ses millions de victimes. Que toute personne qui accède au pouvoir suprême dans une république, suite à une révolution, à de fausses élections ou à un coup d’Etat, finit par se transformer en un dictateur (Robespierre en France, Joseph Staline en URSS, Fidel Castro à Cuba, Pol Pot au Cambodge, Daniel Ortega en Nicaragua, Mugabe au Zambabwe, etc.).

Qu’il nous faudrait tenir compter des leçons d’ l’histoire, en évitant les bouleversements violents, démagogiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Que nul ne peut s’empêcher d’user et d’abuser des privilèges, que lui permet sa fonction suprême, si ce n’est un régime réellement démocratique. Qu’il est plus judicieux, réaliste et raisonnable de soutenir le maintien de M. Z. Ben Ali en tant que chef d’Etat, mais en qualité de monarque dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque. Qu’il est plus honnête de conformer la réalité au droit en légalisant les privilèges par une légitimité monarchique voulue et décidé par le peuple et de mettre une fin ainsi au faux régime républicain.

Que, le président Ben Ali, a fait preuve, durant deux décennies, outre de résultats économiques et sociaux appréciables, d’une inébranlable détermination et d’une grande capacité à lutter contre ces fléaux, assurant à la Tunisie une sécurité sans faille, l'épargnant du fondamentalisme islamiste et du spectre terroriste. Qu’un hommage lui est dû en l’occurrence. Que, toutefois, le traitement du phénomène islamiste ne peut se faire exclusivement sur le plan sécuritaire. Ce qui, nous le regrettons, a eu pour conséquences des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, confirmées par le US Departement of State, Amnesty International et Human Rights Watch. Erreurs qui ont terni l’image de la Tunisie à l’extérieur. Qu’une lutte idéologique de longue haleine doit accompagner le traitement sécuritaire du phénomène islamiste.

Que la Tunisie présente tous les ingrédients et les conditions historiques, sociologiques et politiques d'une démocratisation réussie en raison de l'homogénéité ethnique, religieuse et linguistique de son peuple; de l’existence d'un Etat fort et présent, bien structuré administrativement et judiciairement; de la présence d'un système policier et sécuritaire craint et performant, en sus d'un développement éducatif, économique et social remarquable dont bénéficie 80 °/° de la population. Qu’une fois l’exemple tunisien d’une monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque est bien ancré, il servira de modèle et de phare aux pays arabes et africains souffrant d’une carence démocratique, restés figés depuis la décolonisation, entre leurs aspirations démocratiques et leur réalité de régimes monarchiques absolus déguisés en républiques.

Que la démocratie n'est pas l'apanage des régimes républicains. Que de nombreuses monarchies, à travers le monde, sont parfaitement démocratiques, que les monarques de ces pays sont, sincèrement, adulés, respectés et aimés par leurs peuples, qui ne pensent plus jamais à leurs substituer des républiques. Alors que les républiques arabes sont des plus despotiques et leurs régimes, pseudo républicains, des plus détestés au monde. Il en résulte qu'une monarchie dotée d'un régime effectivement démocratique et constitutionnel assurant aux tunisiens le respect de leurs libertés fondamentales, publiques et privées, est le système politique des plus durables et stables. En sus d’être compatible avec la mentalité tunisienne, une monarchie constitutionnelle et moderne serait la meilleure synthèse entre le totalitarisme et la démocratie, unique forme de système politique, ayant fait, universellement, ses preuves.

Que la démocratisation de la Tunisie, ne peut être qu’une œuvre collective qui doit se réaliser selon un plan étudié, réfléchi et concerté entre l’ensemble des acteurs politiques, intellectuels et sociaux. Qu’un processus démocratique exige d’être supervisé par un homme respecté de tous, déterminé et convaincu des vertus de la démocratie. Une forte personnalité, à l’instar de M. Ben Ali, qui si elle fait sienne la cause de la démocratisation de la Tunisie, fera l’unanimité et jouira de la confiance du peuple tunisien. Un homme dont la stature et l’expérience, permettent d'éviter les écarts et les abus d’une démocratisation sauvage et incontrôlée.

Les signataires de la présente pétition, appellent M. Z. Ben Ali, à conduire un processus démocratique mettant un terme à l'hypocrite comédie républicaine. Ils lui proposent d’appeler le peuple à élire une Assemblée Constituante, afin d’élaborer une nouvelle constitution et établir un plan de démocratisation du pays dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque. Ainsi que d’établir et de voter une « Charte de la démocratie et des libertés » respectant réellement les droits de l’homme et des citoyens et assurant effectivement la séparation des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et religieux.

Que cette réforme majeure de notre Etat, est une chance pour notre pays, elle lui évitera de connaître le chaos, ou l’arrivée d’une dictature extrémiste religieuse. Pour sa mise en place, elle requiert courage et détermination et fera de M. Z. Ben Ali, une icône adulée, un monarque réellement aimée et respecté par tout son peuple, y compris par ses opposants et inscrira son nom en caractères d’or dans les annales de l’Histoire de la Tunisie.

Fait à Paris, le 25 juillet 2008

vendredi 7 août 2009

MANIFESTE POUR UN FRONT DEMOCRATIQUE TUNISIEN PROAMERICAIN

Attendu que les valeurs qui ont fondé les Etats-Unis d’Amérique sont l’amour de la liberté, le respect des droits de l’homme, et la démocratie.Que les Etats-Unis malgré quelques erreurs regrettables (La conduite de la Guerre au Vietnam, le coup d’Etat au Chili en 1973, les exactions contre les détenus en Irak et à Guantanamo) ont contribué à l’essor de la liberté et de la démocratie dans le monde en libérant l’Europe du nazisme, en oeuvrant à la libération des peuples de l’Europe de l’Est du totalitarisme collectiviste, en libérant les peuples yougoslave, afghan, et irakien de leurs dictateurs.Constatant avec regret que la France pays de la glorieuse Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789 a failli a sa mission de soutien aux démocrates et aux hommes qui, s’inspirant de l’esprit révolutionnaire français aspirent à la liberté dans le monde. Que cette puissance préfère sauvegarder plutôt ses intérêts commerciaux avec la Tunisie au détriment d’un peuple réduit en esclavage par la mafia du RCD.Attendu que l’hostilité de la majorité de l’opposition démocratique tunisienne aux Etats-Unis d’Amérique et à l’Etat d’Israël est vaine, inutile, maladroite, et qu’elle est nuisible aux processus et au mouvement démocratique tunisien.Attendu que la haine anti-américaine et anti-israélienne, animé démagogiquement par certains médias arabes (al-Jazeera) et tunisiens, entretenue à dessein par le régime despotique du RCD et relayée par la majorité des démocrates tunisiens est préjudiciable au processus démocratique tunisien et qu’elle constitue un frein à la démocratisation de la Tunisie.Convaincu que le lobby juif américain si présent et influent dans l’Administration et dans le Congrès ne peut lever son veto sur la démocratisation de la Tunisie sans reconnaissance par notre pays du fait israélien et d’une normalisation avec l’Etat hébreu. Que cet acte diplomatique loin d’être une trahison envers les palestiniens les aiderait à recouvrer leurs droits légitimes.Convaincu que les Etats-Unis d’Amérique, sous l’impulsion du courageux Président Bush, ont changé de politique étrangère depuis le 11 septembre 2001, suite aux événements tragiques et terroristes qui ont touché les USA.Convaincu que le Président Bush est de bonne foi en appellant de ses vœux le Monde Arabe, où règne despotisme et violation des droits de l’homme, à faire évoluer démocratiquement leur système politique.Convaincu que le régime despotique tunisien serait contraint sous la pression de l’administration américaine d’appliquer les consignes qui lui viendraient des Etats-Unis.Convaincu que l’administration américaine ne peut apporter son appui aux démocrates tunisiens s’ils en sont hostiles et si du moins il n’existe une frange de l’opposition démocratique tunisienne qui soit favorable aux pressions politiques américaines sur le régime tyrannique tunisien.Vu tout ce qui précède, il est fondé entre les soussignés un Front Démocratique Tunisien pro-américain dont les objectifs sont les suivants :1) Eclairer l’opinion américaine sur le cratère tyrannique, despotique, démagogique, dictatorial et fasciste du régime politique en Tunisie conduit par la bande mafieuse et criminelle du RCD.2) Eclairer l’opinion tunisienne sur la nouvelle politique étrangère américaine entamée depuis le 11 septembre 2001 par le Président Bush et sa volonté de lutter contre les terrorismes et de promouvoir la liberté et la démocratie dans le Monde arabe y compris la Tunisie.3) Appeler l’Administration américaine à exercer des pressions tangibles et à prendre des sanctions effectives contre le régime tyrannique tunisien afin qu’il accepte de consentir des réformes politiques réellement démocratiques en Tunisie.

Fait dans le 11/05/2005
Signataires :Kamel ben Tahar CHAABOUNI avocat

PLUS QUE DES ASPECTS POSITIFS, LA COLONISATION FUT L'AGE D'OR DE LA TUNISIE EN MATIERE DE LIBERTES

« A la mémoire de mon père (1906-1995) qui m’a fait aimer la France et ses valeurs »

Il est significatif mais combien impudique de la part de celui qui a commencé par attaquer la loi du 23 février 2005 sur les aspects positifs de la colonisation, le président algérien Boutaflika, se fasse soigner depuis des semaines en France dans les meilleurs hôpitaux de l’ex-puissance coloniale, ne faisant pas confiance de la sorte ni aux hôpitaux ni aux médecins de son Algérie indépendante.
Je n’ai nullement le droit de parler de l’Algérie, encore moins de servir des leçons à notre voisine n’étant ni Algérien ni spécialiste de ce pays dont le choix de l’affrontement violent de la colonisation française a coûté la vie à deux millions de martyres algériens et d’innocents français d’Algérie. Alors qu’une lutte pacifiste aurait donné le même résultat sans trop de victimes innocentes de part et d’autres. Mais là, les tortures et les massacres français mais aussi les exactions de la part du FLN contre des Français algériens étaient inadmissibles et méritent une appréciation dépassionnée et objective, œuvre des générations futures d’historiens.
Je peux toutefois apprécier à sa juste mesure la présence française en Tunisie de 1881 à 1956 d’après mes lectures, les réalisations immobilières françaises encore visibles sur le territoire tunisien, qui malheureusement disparaissent lentement, mais aussi d’après le témoignage de mes parents et de mes grands-parents et toute la génération de tunisiens que j’ai côtoyés et qui ont vécu le clair de leur jeunesse sous le protectorat français. Je peux affirmer que je n’ai jamais lu, entendu parler ou eu écho d’aspects négatifs, d’exactions, d’injustice flagrante, mis à part le « tiers colonial » soulte réservée aux fonctionnaires français et aux tunisiens naturalisés, seule injustice qu’évoquait mon père, instituteur de son état de 1924 à 1966. Injustice réparable à l’époque par la naturalisation rendue possible et très accessible pour les Tunisiens en vertu du décret français de 1923.
Mes parents et mes grands-parents aussi bien paternels que maternels, qui ont vécu leur vie en gens paisibles, sans privilèges particuliers de la part des autorités françaises de l’époque, hormis ceux que leurs accordaient leurs statuts sociaux traditionnels et leur professions. Ils n’ont jamais eu leurs terres ou leurs commerces confisqués, ils n’étaient pourtant ni proches des français ni leurs collaborateurs. Les gens de leur génération que j’ai eu l’occasion de côtoyer et disserter avec eux de la présence française en Tunisie, n’ont jamais évoqué une quelconque injustice majeure de la part des français. Tout au contraire ils n’ont évoqué que des aspects positifs de la colonisation, et regrettaient amèrement le départ de la France de notre pays, au vu du régime de fausse indépendance, de dictature, d’absence de toute liberté politique, de violation des droits de l’homme, d’injustice, de corruption instaurée par Bourguiba et poursuivi en pire par Ben Ali et leurs serviteurs.
Mes grands-parents qui étaient propriétaires terriens, n’ont jamais eu leurs terres confisquées par les Français, ils n’ont jamais subi d’exactions ou d’arrestations arbitraires. Mon père, grand militant syndicaliste tunisien, cofondateur de la section de l’Enseignement primaire de l’UGTT, qui a connu Bourguiba, milité avec Hédi Chaker, Farhat Hachhad et Habib Ashour, qui loin de me transmettre une haine bourguibienne de la France, m’as fait aimer ce pays et ses valeurs, ce père ne m’a jamais parlé d’injustices françaises particulières, excepté « le tiers colonial », au cours de son long parcours professionnel à côté des français qui lui ont transmis l’art de la vie moderne. Il militait en syndicaliste pour les droits matériels et moraux de ses collègues, comme tout syndicaliste qui lutte normalement dans un pays démocratique. Le souci de l’indépendance de la Tunisie, n’était pas son souci majeur, car il n’était ni un démagogue ni un aspirant avide au pouvoir comme le fût Bourguiba, ni quelqu’un qui souffrait profondément des aspects « négatifs de la colonisation.
Bourguiba et les Tunisiens indépendantistes qui l’avaient précédés ou suivis étaient, pour vouloir l’indépendance, des personnes frustrées par le protectorat français de faire de la politique. L’injustice politique était en effet la faiblesse du système colonial et la cause de sa perte. La France ne souhaitait pas moderniser la vie politique en Afrique du Nord ni permettre aux citoyens des ces pays d’accéder au statut de citoyens français à part entière, avec un droit de vote et donc de décision aussi bien en métropole qu’en Afrique du Nord. C’était l’aspect le plus négatif de la colonisation et l’origine de la faillite du système colonial.
En homme ambitieux, Bourguiba souffrait de cette injustice politique stupidement maintenue par la France. Lui et ses partisans étaient avides de pouvoir, ils s’impatientaient d’occuper des places importantes et de choix dans la société tunisienne de l’époque, désireux de s’occuper des affaires publiques, participer au débat politique et prendre part à la gestion de l’Etat. Leur ambition était certes légitime, leur frustration était compréhensible, leurs revendications d’une meilleure justice louable, mais ils roulaient pour leurs comptes et peu pour le compte des tunisiens, car leurs revendications, comme le statut juridique moderne de la femme, la laïcité, la lutte contre la pauvreté, le combat contre l’illettrisme étaient des objectifs réalisables sous le protectorat français, mais Bourguiba et les militants indépendantistes voulaient plus, ils voulaient le pouvoir, tout le pouvoir et rien que le pouvoir afin d’asservir, de dominer, de supprimer toute liberté accordée par la France aux tunisiens. Bourguiba qui écrivait librement ce qui bon lui semblait durant la période coloniale, avait aussitôt pris le pouvoir en 1956 mis fin à la liberté de la presse, interdit les partis politiques et entravé les associations !!! Bourguiba cherchait-il la liberté des tunisiens en revendiquant l’indépendance en leurs noms ??? Il ne cherchait que le pouvoir, satisfaire sa mégalomanie et ériger sa personne en Combattant suprême et en Dieu de la Tunisie.
Il est remarquable que les Français n’ont jamais occupé nos villes arabes, ni confisqué des terres agricoles, hormis celles incultes des tribus ou du domaine beylical (mes connaissances ne sont pas précises en ce domaine. Les Français ont édifié les nouvelles villes modernes de la Tunisie sur la mer, suite à de grands efforts de remblayage, ils ont construit, les ports, les chemins de fer qu’ils ont commencé à mettre en place avant 1881, ils ont édifié les hôpitaux, ils ont fait face à une situation sanitaire désastreuse, ils ont soigné nos malades, introduit la médecine moderne, implanté l’Institut Pasteur, introduit la médecine moderne et la médecine légale à laquelle se sont opposés les conseillers municipaux musulmans de la Mairie de Tunis en 1903. Ils ont érigé les silos pour stocker les céréales, introduit la mécanisation dans l’agriculture, introduit l’enseignement agricole, construit les écoles primaires dans les coins les plus reculés de la Tunisie ( Kerkhenah comptait 7 écoles primaires en 1911 selon le témoignage de Ahmad Charrad. Ils ont construit les barrages, les routes et les ponts, développé les transports public et privés, etc.
En matière juridique, les Français ont introduit une justice moderne et un droit moderne. Ils ont établi le registre foncier et l’immatriculation des terres, certes pour leur profit et pour se protéger, mais dont beaucoup de tunisiens avaient bénéficié pour mettre sous un abri juridique sûr leurs biens immobiliers. La Tunisie actuelle continue de l’appliquer et d’en voir les avantages. En matière judiciaire, les procédures privée et pénale plus justes et modernes, le droit commercial moderne, le double degré de juridiction, la réorganisation du travail des notaires, une fiscalité juste et rigoureuse qui avait pris la place à l’arbitraire fiscal des agents du Bey. L’assainissement de la situation financière catastrophique de la Tunisie et l’adoption d’une loi de finance annuelle, c’est l’œuvre de la France !!! Nier ces magnifiques réalisations de la France en Tunisie, tourner le dos à l’œuvre de la France dans notre pays, c’est faire preuve d’une ingratitude manifeste et caractérisée !!!
Depuis l’antiquité le sol de la Tunisie actuelle a connu des invasions étrangères qui ont agi comme des greffes bénéfiques sur une plante chétive et stérile par intermittence. A chaque stade de son évolution et à chaque période de son affaiblissement civilisationnel, la Tunisie se faisait greffer par une nouvelle civilisation encore plus vigoureuse. Phéniciens, romains, vandales, byzantins, arabes, espagnols, turques et français, ont tous contribué à l’enrichissement culturel et matériel et à la confection de la civilisation de la Tunisie.
Se trouve-t-il un tunisien, un seul, qui ne soit fier de Carthage et de Hannibal, des mosaïques romaines et de l’amphithéâtre d’El-Jem, de Septième Sévère, empereur romain né à Lamta en Tunisie, de saint Augustin illustre philosophe et théologien fils de Carthage et professeur à Rome, des mosquées de Okba à Kairouan, de la Zaïtouna, d’Ibn Khaldoun et de sa « muqaddimah » et les exemples sont nombreux et seraient mieux exposés et mis en évidence par les historiens, qui dommage gardent le silence dans de pareilles circonstances, vouant leur temps à leurs recherches sérieuses et refusant de s’impliquer dans de pareilles polémiques politiciennes.
Quant aux aspects positifs de la présence française en Afrique du Nord, il est regrettable que tous le monde reconnaisse en privé l’apport positif de la France au Maroc, en l’Algérie et en Tunisie tout particulièrement. Mais dès qu’il s’agit d’exprimer ses opinions en public, une chape de plomb s’abat sur les esprits et l’autocensure se met à fonctionner.
En effet, souvent les êtres humains tiennent deux discours simultanés sur la même question, le premier qu’ils dispensent en privé, chez eux, en famille, entre quatre murs ou entre amis complaisants, dans ce cadre sûr on donne libre cours à ses fantasmes, on exprime sa vraie pensée, sans fard ni hypocrisie. C’est le cas des tunisiens quand ils se mettent à parler des juifs ou des êtres humains de race noire ou asiatique en l’absence de ces derniers. J’ai toujours entendu en effet, en privé, le dégoût des tunisiens à l’égard des noirs et des asiatiques exclusivement en matière de mariage et des juifs dans tout autre domaine en sus. A chaque fois que j’exprimai mon intention d’épouser une femme noire ou juive, je n’ai recueilli que désapprobation et rejet !!! Notre hypocrisie collective veut que nous n’évoquions pas publiquement notre désapprobation qu’un blanc épouse une noire ou « pis » encore qu’une tunisienne blanche épouse un noir « un kahlouch » ou « un ousif », les musulmans d’Arabie chantres des valeurs musulmanes parlent encore de « abid » esclaves en arabe. A Sfax, dans les années soixante, un kerkhénien qui a eu le courage d’épouser une juive tunisienne, s’est mis tout Sfax sur le dos. Ils ont vécu reclus, comme des pestiférés, ils ont eu des enfants, je n’ai plus eu de leurs nouvelles, j’en profite ici pour rendre un vibrant hommage à ce couple courageux et magnifique.
Mon défi à la société tunisienne et arabe en général reste toujours d’épouser une femme, noire et juive, une Falasha en quelque sorte. Comble de la désapprobation tunisienne et arabe en matière de mariage. Si j’ai tenu à évoquer ces exemples anecdotiques, c’est uniquement dans le but d’illustrer le double langage qui caractérise les Tunisiens et maghrébins en général en matière de bilan du colonialisme français.
Toute personne, tout pays, tout phénomène peut avoir un bilan, parfaitement comme une société commerciale, qui a la fin de chaque année dresse son bilan en double partie, passif et actif. Il en va de même pour chaque personne, elle peut faire du bien, mais elle lui arrive de faire du mal, le bilan de toute personne serait encore plus négative s’ils n’y avaient pas les lois pénales, la morale, les prescriptions religieuses mais surtout les rapports de force pour l’en dissuader. Le phénomène colonial ne fait pas exception, si la présence française avait eu des aspects négatifs évidents, qu’il ne faudrait ni occulter ni dissimuler, comme les massacres, les crimes contre l’humanité, les tortures, les injustices surtout en matière politique et administrative, il serait injuste et ingrat de nier tout aspect positif à la colonisation en Afrique du Nord et tout particulièrement en Tunisie où le plus important aspect bénéfique fût la regrettée et défunte liberté d’expression dont jouissait Bourguiba, mais qu’il avait assassinée de manière perfide un malheureux jour de mars 1956, de quoi vous faire détester l’indépendance et vous faire regretter l’âge d’or de la colonisation française en matière de libertés !!!

POUR LE RETOUR A UNE SEXUALITE LIBRE EN TUNISIE

POUR LE RETOUR A UNE SEXUALITE LIBRE EN TUNISIE !


Par Me Kamel Chaabouni

La sexualité des tunisiens, reste toujours entachée de zones d’ombre, de non-dit, de cachotteries, et surtout de tabous et d’hypocrisie. Le peuple et le gouvernement tunisiens refusent encore de regarder ce problème en face, de résoudre les problèmes, sociologiques, psychologiques, religieux, moraux et familiaux qu’il pose. Nous aborderons en trois paragraphes, les différents aspects de cette composante essentielle de la vie du citoyen tunisien et cette grande absente du débat social et politique. La sexualité est d’autant plus importante dans la vie de tout un chacun et dans la vie de la société, que sans sexualité, il n’y a ni nouvelles vies humaines, ni renouvellement des générations, ni nouveaux citoyens. Et, tout désir de procréation mis à part, le plus beau plaisir de la vie ! Une vérité de La Palisse, que malheureusement, tout le monde oublie !
1) La sexualité conventionnelle:
La sexualité, entre hommes et femmes, est pour les tunisiens, comme pour tous les Arabes, par ailleurs, la sexualité normale. Son but, à travers le plaisir, est la procréation et l’enfantement. Elle est normale certes, si nous l’analysons sur le plan de la procréation et non du point de vue du plaisir. La sexualité appelée normale est évidemment une source de nouvelles vies, d’enfants, et de renouvellement de générations. Mais la sexualité peut-être aussi, une partie de plaisir détachée de toute intention procréatrice. Dans ce cas la sexualité est source de jouissance sans plus, qu’elle soit hétérosexuelle, quand elle est pratiquée hors mariage ou homosexuelle. Doit-on l’appeler anormale, dans ces deux cas, avec toutes les conséquences sociales (discrimination, maltraitance, irrespect) et juridiques (infraction pénale, peine de prison) attachées à cette qualification ? On verra cela dans le second paragraphe.La sexualité socialement et juridiquement admise en Tunisie est celle pratiquée dans le cadre du mariage officiel dont le contrat est passé par devant notaire ou un officier d’état civil. Mais le mariage officiel a ses exigences, on ne se marie pas, en Tunisie, comme on achèterait un pain. Si les conditions juridiques du mariage sont, en droit tunisien, encore à la portée de tous les candidats, il n’en ai pas ainsi sur le plan des exigences sociales. le mariage nécessite de faire des économies d’une dizaine d’années. Il coûte au bas mot, dans les dix mille dinars. L’âge du mariage recule de plus en plus, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Celles-ci rechignent à convoler en noces dans l’espoir de terminer leurs études et de trouver un emploi, elles n’acceptent les demandes en mariage, que si elles ont atteint ces deux buts ou si……..elles ont échoué à les atteindre. Pour les hommes la réussite professionnelle est une condition impérative du mariage. Si, en effet, les femmes peuvent se marier, fonder une famille et avoir des enfants même dépourvues d’emploi, les hommes ne peuvent ni se marier ni fonder une famille ni avoir un progéniture, s’ils sont restés sans emploi. Le mariage est rendu encore plus difficile à concrétiser d’autant plus, que les préparatifs et les dépenses engendrés par ses différentes cérémonies et les exigences matérielles dépassent l’entendement à l’heure actuelle, (se fournir en meubles, en appareils électroménagers, dote en bijoux et en vêtements pour la mariée « zhaz », automobile, frais pour les différentes cérémonies du mariage, et voyage de noces, etc.). A cet égard et en comparaison avec les autres pays, la Tunisie est la moins exigeante socialement en conditions matérielles exigées pour concrétiser son mariage, à titre d’exemple, la dote de la mariée se négocie à 30.000 us $ en Syrie !
Théoriquement les jeunes tunisiens, garçons et filles, demeurent sans pratique sexuelle, depuis la puberté et jusqu’au mariage qui se situe en moyenne vers la trentaine, cela leurs fait, donc, de 15 à 20 ans de vie sans relations amoureuse plénières, sans aucune pratique sexuelle, surtout chez les filles. Si, en effet, les garçons peuvent se rabattre sur la masturbation ou les maisons clauses « bordels », qui continuent d’exister dans toutes les villes tunisiennes, et uniquement en Tunisie, que Bourguiba a eu l’intelligence de ne pas supprimer à l’Indépendance, comme l’ont fait, de façon démagogique, l’Algérie et le Maroc, il ne reste aux filles que la première pratique.
Dans la réalité des choses, il existe entre les hommes et les femmes, en Tunisie, des pratiques sexuelles hors mariages, qui restent toutefois, discrètes, non assumés, non publiquement déclarés et surtout vilipendées par l’opinion publique et sociale tunisienne. Ces pratiques sexuelles hors mariage, sont le lot des jeunes étudiants à l’Université, quelque soit leur origine régionale ou sociale. A l’Université, et surtout une fois dans les foyers universitaires, les jeunes échappent au contrôle familial et social de leurs villes d’origine. Beaucoup commencent, à ce moment là, à avoir leurs premiers rapports sexuels complets, dans les logements, que leurs amis étudiants plus anciens ont loué en ville et qu’ils leur prêtent à l’occasion. Une fois leurs études terminées ou interrompus, les jeunes continuent, au cours de leurs vie professionnelle, leurs pratiques sexuelles hors mariage avec leurs anciens camarades d’Université ou avec leurs nouveaux collègues mais de manière plus prudente, car durant les premières années de la vie professionnelle, les intentions des jeunes changent, et le mariage se profile à l’horizon. Les filles, surtout, essayent de renvoyer, d’elles-mêmes, une image idéale, de sérénité et de sérieux à leurs collègues masculins de travail qui sont leurs prétendants naturels. Elles font les difficiles, et ne s’adonnent plus aussi facilement à leurs pratiques sexuelles libres du temps de l’université. C’est au moment où elles finissent par séduire un prétendant, qu’elles songent à se refaire une virginité, si elles l’ont perdue dans un rapport hors mariage. Une annonce publiée, par une jeune tunisienne de 23 ans, sur un site Internet illustre bien cet état de fait, en voici le texte intégral:
« Cet annonce est destinée spécialement aux filles, c’est, particulièrement, un appel de détresse. Je suis une fille assez ordinaire. Je suis passée par une expérience choquante. Après 4 ans d’amour avec mon petit ami, nous avons fait l’amour...maintenant je ne suis plus vierge. Pour moi, c’est un grand problème. En fait, c’est un grand problème pour la plus part des filles, et ce n’est pas nouveau. Ce que je demande, et s’il vous plaît, sans aucun commentaire blessant, c’est de m’aider à trouver une solution. Mon petit ami commence à être embêtant, il ne m’aime plus et j’ai l’impression qu’il m’utilise, c’est tout. Alors, je pense rompre avec lui et recommencer ma vie de nouveau. Celles qui connaissent un docteur qui peut m’aider ou qui sont passées par une expérience semblable, elles peuvent m’écrire, c’est seulement pour aider et merci d’avance les filles, s’il vous plaît, évitez-moi les commentaires » (texte corrigé par nos soins pour une meilleure lisibilité).
Pour les plus jeunes, entre 15 et 20 ans, ces pratiques sexuelles « illicites » sont le fait de la classe aisée des quartiers huppés de la capitale principalement, Manazah, Menar, Mutuelleville, la Marsa, Cathage, etc. Dans les autres villes de Tunisie, cette tranche d’âge, est restée plus conservatrice. Ils ne commencent probablement à avoir des relations sexuelles, qu’à l’occasion de leur accès aux études universitaires ou de leur déplacement à Tunis ou à l’étranger pour des raisons professionnelles ou éducatives. Mais les filles restent, tout de même, plus conservatrices dans leurs pratiques essayant de garder leur virginité pour le mariage. Nous assistons, toutefois depuis quelques années, à l’apparition de la pratique de la reconstitution chirurgicale de la virginité. Après avoir eu des pratiques sexuelles complètes, au cours de leurs études après le bac et en début de leurs carrières professionnelles, certaines jeunes filles finissent par trouver l’âme sœur, et juste avant de convoler en noces passent chez un gynécologue. Cette pratique dénote de la valeur symbolique dont est encore revêtue la virginité, dans la société tunisienne.
2) La sexualité non conventionnelle, socialement ou juridiquement condamnable :
Dans cette catégorie, j’inclurai les pratiques homosexuelles, la pédophilie, les viols et la prostitution. Bien que condamnables moralement, socialement et juridiquement, ces pratiques existent, ont toujours existé, et existeront toujours, tant qu’existera l’espèce humaine sur terre. Personne ne pourra les réduire à néant. Aucune puissance publique ne pourra, les éliminer totalement, ni y mettre fin. Seule la limitation de leurs ampleurs est possible et faisable. Tout autre but, surtout celui consistant à les éradiquer totalement relève des fantasmes. C’est ce que les « islamistes » projettent de faire, mais ils ne feront que déplacer les problèmes, sans les résoudre totalement. La prostitution, la pédophilie et l’homosexualité, ont-ils disparu de l’Iran doté de la « Chariaa » depuis 1979 ? Les pays arabes du golfe, Arabie Saoudite, Emirats, Koweït, Bahreïn, etc. chantres de l’application de la « chari’a » ne sont-ils pas connus pour leurs pratiques, répandues à large échelle, de la pédophile et de l’homosexualité ?L’homosexualité, entre adultes est un problème qui les concerne, alors même que le Coran, l’opinion publique la condamne et la loi pénale la réprime. Sans vouloir imiter les pays occidentaux dans leur approche juridique et sociale de l’homosexualité, nous prônons sur ce plan la dépénalisation de la pratique homosexuelle entre adultes consentants. Cette pratique existe en Tunisie, et existera toujours, cela servirait à quoi de condamner pénalement des personnes qui s’y donnent, puisque une condamnation à la prison ne fera pas des homosexuels des hétérosexuels.
Toutefois il existe une homosexualité subie surtout dans les prisons. Dans les établissements pénitenciers, les condamnés à une peine privative de libertés sont de deux sortes les célibataires et les divorcés d’une part, et les mariés d’autre part. Ils vivent en détention dans des cellules à plusieurs dizaines de personnes, voir une centaine ou deux. La promiscuité les condamne à une nouvelle perception de leur corps et transforme leurs rapports au corps de l’autre. Les prisonniers sont deux sortes aussi les faibles physiquement et les forts. Privés de femmes évidemment, l’homosexualité est imposée ou s’impose à certains prisonniers en raison de l’isolement et de l’ennui qui règne en détention. C’est une vraie double peine qui frappe les prisonniers mariés et pénalise leurs femmes surtout ceux dont le mari est condamné à une lourde peine. Que doit-elle faire ? S’abstenir de tout rapport sexuel et attendre son mari des années durant ? Il n’est pas juste en effet, que la peine qui frappe son mari la touche aussi. Si certaines femmes de prisonniers sont patientes et attendent la libération de leur mari après avoir enduré de longues années de privations affective, sexuelle, familiale et financières, d’autres femmes ne se privent pas et se trouvent un amant généreux, pour les moins vertueuses. D’autres préfèrent divorcer afin de refaire leur vie. Les moins vertueuses tombent dans le gouffre de la prostitution clandestine ou officielle pratiquées dans les bordels.
La privation sexuelle qui touche la femme mariée dont le mari est incarcéré provoque ainsi la destruction de certaines familles, la prostitution, le divorce et le déchirement des enfants. Il nous semble urgent de mettre fin à ce drame de la privation des prisonniers hommes et femmes de leurs conjoints. La loi devrait leur permettre d’avoir, dans la dignité, c’est à dire dans des locaux spécialement aménagés, des rapports sexuels suffisamment fréquents afin de préserver les prisonniers mâles de l’homosexualité subies et contrainte et leurs conjoints de la prostitution et du divorce. Les prisonniers célibataires devraient se voir permettre de convoler en justes noces en prison. A défaut d’avoir une fiancée ; ils devraient avoir les faveurs de prostituées officielles, qui leur rendraient visite fréquemment en prison dans des locaux aménagés. L’atmosphère sera plus saine en prison et les rapports humains seraient dignes entre personnes du même sexe. Il ne faut surtout pas oublier que le prisonnier sera un jour libéré et remis dans la vie sociale, une fois sa peine terminée. Le préserver en prison de la perversion sexuelle, c’est préserver la société de son crime potentiel une fois libéré. Il serait insensé de jeter dans le corps social des individus détruits sexuellement et psychologiquement par la prison. D’autant plus que ces éléments peuvent trouver leurs victimes parmi des enfants en bas âge, les agresser et leur faire subir des actes pédophiles.
Le problème de la pédophilie est, en effet, le plus délicat des problèmes sexuels et représente un tabou des plus verrouillé. La presse tunisienne, et arabe en général, ne parle même pas des affaires criminelles qui passent en justice relatives à ce sujet. Les enfants ne sont pas sensibilisés aux dangers éventuels qui les guettent, ni mis en garde par les parents ou par les enseignants. Les enfants, sont la proie d’hommes adultes pervers qui font subir à leurs victimes des attouchements et autres actes d’ordre sexuels graves. Quelque soit la nature et le degré de ces actes, ils ne peuvent être qualifiés d’autre choses que de crimes, rien de moins, et poursuivis en tant que tels en justice. Ces actes peuvent consister en «caresses » de la part d’adultes sur les parties sensibles du corps de l’enfant. Les actes encore plus criminels sont le fait d’exposer son membre viril à la vue d’un enfant ou à lui demander de le toucher ou de le masturber, à lui demander ou lui imposer une fellation. Le summum du crime est le viol, proprement dit, la pénétration anale, bien que pour moi tout acte ayant une intention sexuelle et visant un enfant constitue aussi un viol de son corps, de sa conscience et de son innocence. Ces actes criminels sont indélébiles de la mémoire de l’enfant, ils le marqueront à jamais et affecteront sa personnalité à vie.
Ce sujet doit être pris sérieusement par l’Etat et les associations afin de limiter son ampleur et les dégâts qu’il provoque sur l’enfance. Tout acte même d’attouchement sur un enfant, dont l’intention est sexuelle, doit relever de la Cour d’assises. Le législateur, le parquet et les juges doivent être très fermes et sans pitié à ce sujet. Il faudrait envisager l’enfermement à vie et la castration chimique des criminels, dont la culpabilité a été définitivement prouvée.
Aujourd’hui, le silence sur la pédophilie en Tunisie doit être brisée, et tous les enfants victimes de ces actes ignobles doivent pouvoir poursuivre leurs agresseurs en justice, les adultes qui, dans leur enfance, ont été la proie de pédophiles doivent se rassembler dans une « Association pour la lutte contre la pédophilie et de soutien à ses victimes ». Ces personnes adultes ne doivent pas avoir honte du traumatisme qu’ils ont subi dans leur enfance et doivent venir au secours des centaines d’enfants victimes de ce fléau destructeur et criminel.
Quant à la prostitution, aucune loi, aucune répression ne pourra y mettre fin définitivement. La France coloniale l’avait organisé et canalisé dans des maisons clauses « bordels » ou « quartiers ». L’intelligent et pragmatique Bourguiba avait laissé subsisté ces lieux de commerce du sexe, à l’encontre de l’Algérie et du Maroc, dont les dirigeants démagogues, avaient supprimé l’existence mais qui se sont trouvés affrontés à une prostitution clandestine à grande échelle.
Le travail et la famille reste les piliers de la société. Il n’y a pas de famille équilibrée sans sexualité équilibrée ni travail régulier et permanent. Aujourd’hui le profil de la famille occidentale a radicalement changé, les familles se composent avec ou sans mariage, le divorce les détruit souvent (2/3 des couples divorcent en Ile-de-France). Les familles se recomposent avec des hommes, des femmes et des enfants rescapés d’autres divorces, ou restent brisées à vie !
En Tunisie, le profil de la famille a changé dans la taille mais pas dans la philosophie. Le mariage reste le pilier du lien légal entre hommes et femmes. A l’encontre des pays occidentaux à majorité et de culture chrétienne, la Tunisie, ne connaît et ne reconnaît de famille que suite à un mariage légalement contracté par devant notaire ou officier d’état civil. Toute vie commune entre un homme et une femme sans lien de mariage légal est réprimée par la loi pénale pour « mariage à l’encontre des usages légaux » et les « conjoints » de fait se voient condamnés à une peine de prison de 6 mois.
En Tunisie, donc, la loi réprime la sexualité en dehors du mariage et des maisons clauses « les bordels ». Les hôtels refusent leur accès aux couples non mariés tunisiens ou arabes, mais ségrégation oblige, mais reçoivent à bras ouverts les couples d’occidentaux dans une même chambre. Un homme ou une femme célibataire ne peuvent avoir officiellement de relations sexuelles de la sorte. Mais en pratique, si l’opinion publique tunisienne voit d’un bon œil les performances sexuelles masculines et ne les condamnent point, elle continue de vilipender la pratique sexuelle de filles hors mariage. Les jeunes filles ou les femmes qui osent avoir des rapports sexuels sans être légalement mariées sont traitées de pûtes, de « qahba » et de « malhat » ! Alors que les jeunes hommes le crient sur les toits, les jeunes filles cachent leurs aventures sexuelles et n’en distillent parcimonieusement la réalité qu’à leurs amies très intimes. Rares parmi elles, celles qui ne s’adonnent pas à la reconstitution de leur virginité par un gynécologue peu avant leur mariage ! Rappelons aussi que l’adultère, à l’encontre de la majorité des pays occidentaux, continue d’être un délit pénal, mais la loi tunisienne se veut pragmatique, encore grâce au génie de Bourguiba. Elle soumet les poursuites pénales au consentement du conjoint trahi. Celui-ci peut en effet, déclencher les poursuites, les suspendre, et même interrompre la peine de prison en demandant au juge de l’application des peines l’élargissement de son conjoint.
Ainsi va l’état de la sexualité en Tunisie, à l’instar de tous les autres pays arabes et musulmans, un « impensé dans la pensée musulmane » selon l’expression du Pr. Mohamed Arkoun. L’Etat refuse de réfléchir à cette composante essentielle de la vie des citoyens, en demandant, par exemple, des rapports et des recommandations aux spécialistes ou en faisant faire des enquêtes et des études, le tout suivi de lois améliorant le vécu sexuel des tunisiens. De leur part, les citoyens frustrés et avides d’une vie sexuelle épanouie, bricolent, à travers répression pénale et tabous sociaux, de génération en génération, des solutions afin de résoudre les problèmes que pose ce phénomène. Le peu d’évolution qu’a connue la Tunisie d’aujourd’hui, est venu, bien sûr, à travers les réformes du code du statut personnel qui a amélioré le sort de la femme et a libéré son corps de la tutelle de l’homme.
Depuis un siècle environ les pays occidentaux de tradition, greco-judéo-chrétienne, ont commencé la mutation de leurs mœurs sexuelles. Le résultat, est une libération sexuelle totale, tout est permis dans les pays occidentaux avec des variantes plus ou moins libérales. La philosophie socialement acceptée et répandue est que chaque citoyen est totalement libre de disposer de son corps comme bon lui semble. Mise à part la pédophilie, à bon droit, sévèrement réprimée, tout est toléré, et non soumis à des poursuites pénales. Le concubinage, l’adultère, l’homosexualité, le mariage homosexuel, l’échangisme, la prostitution, le changement de sexe, dans les hôtels, l’identité n’est pas exigé pour louer une chambre avec une femme, etc. Les mœurs changent chez les occidentaux et le législateur suit, il ne s’oppose pas aux changements voulus et décidés, sur le plan des mœurs sexuelles, par la société, il les entérine. Seul tabou restant chez eux, qui reste puissant, en raison de sa corrélation avec l’Islam et les musulmans, me semble-t-il, la polygamie. Les hommes peuvent avoir des maîtresses, mais la loi ne suit pas, elle refuse de leur permettre d’être polygames.
L’évolution des mœurs sexuelles en Tunisie est évidente, visible, plus ou moins tolérée par la société, depuis un demi-siècle, mais le législateur ne l’entérine pas. Il refuse absolument d’aborder ce sujet, c’est le tabou des tabous sur le plan législatif et réglementaire. Seule la polygamie a été prohibée. L’adultère, le concubinage, l’homosexualité, les rapports sexuels hors mariage, restent des délits pénaux. Les hôtels tunisiens restent fermés aux couples de tunisiens non mariés. Au final, si l’on rajoutait les difficultés matérielles, financières et sociales du mariage cela donne un peuple frustré, doté d’un langage de plus en plus grossier à connotation sexuelle et blasphématoire. Les célibataires et les divorcés n’ont de choix qu’entre des rapports furtifs non assumés et culpabilisant pour les femmes, la prostitution ou la masturbation. Comment un peuple sexuellement réprimé de la sorte puisse-t-il avoir la joie de vivre et être performant sur le plan économique !
Les changements de mœurs qu’a connu la Tunisie, essentiellement depuis 1956, n’ont pas été entériné par le législateur qui a, par contre, avait aboli l’essentiel du droit musulman en matière de mariage et de divorce et l’avait remplacé par le droit français. Tout particulièrement le mariage est devenu monogamique et le divorce judiciaire. Avant cette date, les hommes pouvaient épouser jusqu’à quatre femmes et divorcer librement, sans aucune procédure judiciaire par devant notaire. Celui, assisté d’un assesseur, prenait acte de la volonté du mari de provoquer le divorce. La femme n’avait que l’unique choix d’accepter. Avant le XIX ème siècle, les tunisiens, se mariaient très jeunes, garçons et filles, vers 15 ans pour les garçons et dès la puberté pour les filles. Comme le permettait le droit musulman, auquel ils étaient soumis, d’après les rites hanéfite, malékite, chafiite et hanbalite, en plus de quatre femmes légales, ils avaient les faveurs sexuelles d’esclaves acquises, les « ‘louj » dont le marché se tenait à Bab el-‘olouj à Tunis, des esclaves en provenance du Caucase appréciées pour le teint clair de leur peau.
Il existait donc, en Tunisie, sous l’égide du droit musulman une vraie liberté sexuelle, mais canalisée et institutionnalisée par le fiqh musulman. Ce droit, était certes misogyne, conçu par les hommes et pour eux, mais la sexualité qu’il organisait, soit dans le cadre du mariage soit avec des esclaves, permettait l’épanouissement des individus. En somme une sexualité libérale dans un encadrée par un système juridique des plus permissif. Quand, en 1956, Habib Bourguiba devint Grand Vizir et en Juillet1957 Président de la République, il s’acharna contre le droit musulman, en raison de sa formation universitaire en France. Il institua le Code du Statut Personnel qui reprit l’essentiel du droit civil français, mais garda une synthèse réussie et intelligente du droit de la famille des différents rites musulmans en cours dans la Tunisie de l’époque. Les trois mesures phares que Bourguiba imposa étaient l’abolition de la polygamie et de la tutelle d’un quelconque mâle agna « ‘asib » sur la femme et l’institution du divorce judiciaire. Les hommes n’avaient plus aucune tutelle juridique sur leur femme, ils ne pouvaient plus se marier avec plus d’une femme avant d’avoir divorcé de la précédente et ne pouvaient plus divorcer par une simple déclaration auprès de deux notaires ! Si la tutelle juridique sur la femme est une mesure juste et adéquate, l’abolition de la polygamie est discutable, mais la mesure la plus catastrophique est la « judiciarisation » du divorce, c’est-à-dire la soumission du divorce à l’examen d’un juge qui le prononcera suite à une procédure judiciaire contradictoire mais fastidieuse. La sexualité libre, mais encadrée par le droit a pris ainsi fin avec le Code du Statut Personnel.
Aujourd’hui, les tunisiens paient les réformes législatives voulues et décidées par Bourguiba, bien que leur bilan soit plutôt positif en matière de famille et de sexualité, par des frustrations, des privation, de la répression, des sentiments de culpabilité et surtout beaucoup d’hypocrisie. Cet état des choses sur le plan familial et sexuel doit changer, il n’est plus tolérable ni acceptable. Une liberté sexuelle existait en Tunisie avant l’avènement du Code de Statut Personnel en 1956
LES SOLUTIONS PROPOSEES :
1) Séparer le principe même du divorce de ses conséquences en rétablissant le divorce non-judiciaire :
Actuellement, comme tout le monde le sait, le demandeur en divorce, homme ou femme, s’adresse au Tribunal de première instance afin d’obtenir un jugement le séparant de son conjoint. Le divorce peut être par consentement mutuel, pour faute du défendeur ou sur demande unilatérale. Seule la justice est habilitée, donc, à prononcer le divorce.
Le droit tunisien post-colonial de la famille, est une excellente synthèse entre le droit français et les différentes écoles de droit musulman. S’il reprend la procédure judiciaire française du divorce, il garde des éléments du droit musulman comme par exemple, le fait de ne pouvoir divorcer de ses femmes plus de trois fois successives. L’ex-épouse ne peut se remarier une quatrième fois avec son ex-mari, avant d’avoir épousé un autre homme et divorcé de lui. Les musulmans d’antan, appuyés par les jurisconsultes musulmans, détournaient cette règle par le recours au « tayyas ». Celui-ci mâle mineur ou énuque, se mariait avec la femme en question puis en divorçait afin de permettre à son ex-époux de convoler à nouveau en justes noces avec elle. Le droit tunisien moderne reprend aussi le délai de viduité, tel qu’il est énoncé explicitement dans le Coran, et que doit respecter une femme, avant de se remarier.
Antérieurement à 1956, nos parents et grands parents obtenaient le divorce en s’adressant à leur notaire, assisté d’un assesseur. Les deux notaires prenaient simplement acte de la volonté de l’époux de se séparer de son épouse. Le divorce est consigné sur un acte délivré à l’époux, et depuis l’organisation de la fonction notariale par les colons français, encore un aspect positif de la colonisation, il est consigné sur le registre appelé « brouillon » du notaire principal et ensuite sur le registre dit « propre » de chacun des notaires. Les trois registres, paraphés par le parquet d’avance, étant déposés au tribunal, une fois toutes leurs pages remplies.
L’avantage de la procédure non-judiciaire de nos grands pères, (rahmatou Allah ‘Alayhim), est la simplicité, la célérité et la souplesse. Le divorce est rapidement obtenu et l’homme peut se remarier le jour même. La femme ne pouvant demander le divorce que dans des cas très stricts. Par exemple, en cas, d’indigence de son mari, ou si celui-ci ne peut assurer son devoir conjugal (sexuel) avec elle. Certes, cette procédure est tout bénéfice pour l’homme et lèse gravement la femme par son caractère injuste et unilatéral.
Aujourd’hui par contre, le divorce est un parcours du combattant, un vrai calvaire, une procédure très longue qui prend entre deux et cinq ans devant les tribunaux. Avant le prononcé d’un jugement définitif en appel, les deux époux ne peuvent avoir aucun rapport sexuel avec quiconque. Tout rapport hors mariage, même avec une prostituée est qualifié d’adultère et poursuivi en tant que tel. Le rétablissement du divorce non-judiciaire, par devant notaires, qui prennent seulement acte de la volonté de l’un des conjoints, sur le même pied d’égalité, de provoquer le divorce est salutaire et éviterait de nombreux drames et permettra à l’un ou l’autre des conjoints, ou aux deux, de refaire leurs vies, rapidement, sans avoir à attendre la fin d’une procédure judiciaire longue, fastidieuse et épuisante. Mais, il faudrait permettre au conjoint qui désire divorcer, de revenir sur sa décision dans un délai raisonnable, par exemple trois mois. Le divorce ne devenant définitif qu’après ce délai. Quant aux conséquences juridiques du divorce, la procédure en référé s’appliquera pour la garde des enfants, la pension alimentaire, maintien dans le domicile familial, et de la ils doivent continuer de relever d’une procédure judiciaire normale devant le tribunal de grande instance.
2) Modifier la conception traditionnelle du mariage en en faisant, aussi, un cadre juridique pour des relations sexuelles précoces assumées et acceptées par la société :
L’idée traditionnelle, que se font les tunisiens aujourd’hui du mariage, est qu’il s’agit d’une institution dont le but est la fondation d’une famille et la procréation. C’est un événement majeur de la vie du tunisien, et des Arabes en général auquel on se prépare dès la fin de ses études ou de la formation, c’est à dire à partir de 25 ans pour les hommes et beaucoup plus tôt pour les filles. Celles-ci n’attendent, souvent pas, la fin de leurs études ou de leur formation pour accepter une demande en mariage. Toutefois, l’âge du mariage actuel en Tunisie est de 17 ans pour les filles et de 20 ans pour les garçons. Ceci est tardif par rapport à l’âge du mariage de nos ancêtres ou comparé à l’âge des premiers rapports sexuels chez les Occidentaux, qui ont lieu un ou deux ans après la puberté.
Mise à part la prostitution réglementée par l’Etat dans les maisons clauses, la sexualité des tunisiens reste sous haute surveillance, et par la société et par l’Etat. En théorie et en droit, elle se résume à cela : « pas de mariage, point de sexualité ! » Cette conception actuelle de la sexualité et du mariage à la tunisienne n’était pas celle de nos grands-parents et ne découle pas de notre culture arabo-musulmane ancestrale. Elle est de facture très récente, introduite par le Code du statut personnel voulu, décidé et imposé par le président H. Bourguiba.La conception bourguibienne du mariage et de la sexualité, a repris la vision très chrétienne de la famille et du divorce en particulier, qui ont inspiré le droit français, et l’a greffé sur la mentalité tunisienne arabo-musulmane caractérisée par sa rigueur dans la conception du corps féminin et sa morale sexuelle très stricte. Au lieu d’une seule rigueur, les tunisiens se sont vus imposés deux, celle du droit français, surtout en matière de divorce et celle de leur morale sexuelle héritée de leur tradition musulmane.
Si les Occidentaux ont évolué dans leur conception de la morale sexuelle et que leurs législateurs les ont suivi dans leur évolution, les tunisiens, mais aussi tous les Arabes, ont certes évolué dans leurs comportement sexuels, mais traînent encore comme des boulets, leur conceptions archaïques de la sexualité, du mariage et de la morale s’y attachant. Conception qui ne laisse aucune place aux aventures sexuelles hors mariage, ni à une forme de sexualité durable et stable pratiquée dans cadre d’un concubinage par exemple. Une morale qui continue d’exiger l’abstinence aux hommes et aux femmes l’abstinence avant le mariage et au cours du divorce et une loi qui sanctionne tout écart à cette règle !
En effet, et à partir, grosso modo, de la fin de la seconde guerre mondiale, les Occidentaux de culture chrétienne, (Américains du nord et du sud, Européens de l’est et de l’ouest en sus des Russes, des Australiens et des new-zélandais) ont changé leurs conceptions de la sexualité pour adopter une sexualité totalement libre. Ils l’ont ancré dans les mœurs et le droit en dépénalisant l’adultère, l’homosexualité, et en rendant licites, le concubinage et les rapports sexuels hors mariage entre adultes consentants. Mais les Arabes et les tunisiens sont restés statiques et conservateurs en la matière. Aucun pays arabe n’a modifié sa législation pour entériner les changements de comportements sexuels visibles pourtant à l’œil nu dans la société !
L’appel à une sexualité libre en Tunisie est un appel au retour aux sources de la société tunisienne et à l’histoire de la culture arabo-musulmane qui ne condamnait nullement les mariages multiples, les divorces faciles, car non soumis à une procédure judiciaire, quoique unilatéraux (répudiation) et au profit des seuls hommes et la possession de maîtresses ( ama / ima’). Nos aïeules jouissaient d’une liberté sexuelle, certes socialement canalisée et juridiquement encadrée par le droit musulman, mais il en jouissaient et en profitaient sans gêne, loin de la frustration et de la privation dont sont victimes les nouvelles générations au nom d’une morale rigoriste, alimentée par le courant islamiste, et d’un droit archaïque et répressif qui n’hésite pas à jeter des homosexuels en prison et interdire l’accès aux hôtels aux couples non mariés. Il est temps que les tunisiens et les Arabes en général jouissent d’une sexualité libre, moderne, décomplexée et pleinement assumée !
Me Kamel CHAABOUNI Paris le 24 juin 2008
Posted by Big Trap Boy at 9:14 AM
Labels: sexe, société, tunisie, علوم وتكنولوجيا
56 comments:
->> AntikoR <<- a dit…
"Il est temps que les tunisiens et les Arabes en général jouissent d’une sexualité libre, moderne, décomplexée et pleinement assumée !"Euuu, à mon avis il a plein de fantasmes le gars de l'etude.. bon il n'a pas parlé de relations incestueuses dans son études, c rassurant ..
10:31 AM
Anonyme a dit…
"Au lieu d’une seule rigueur, les tunisiens se sont vus imposés deux, celle du droit français, surtout en matière de divorce et celle de leur morale sexuelle héritée de leur tradition musulmane."cette phrase résume à mon avis le but de l'article,et montre qu'on a du mal à changer en Tunisie,ceci découle du faite que prendre une initiative n'est pas permis dans notre pays par nos députés afin de proposer des solutions.Ce qui est sûr la jeunesse tunisienne connait une frustration ou vie dans le mensonge à cause de leurs manque ou pratique sexuelle,alors que le SEXE ne devrait constituer qu'un élément banal de la vie pas un frein à la vie !
10:33 AM
Rym a dit…
t lire c'est au dessus de mes moyens: tous ces clichés et amalgames entre viol, pédophilie et vie sexuelle sont juste pathétiques. et les stéréotypes des filles qui se refont une virginité! franchement! bref tout ce que je peux dire pour le moment est faites l'amour et pas la guerre et éclatez vous parce que la vie est courte blè rwaya9! à suivre!
10:53 AM
3ezdine a dit…
Je trouve l'article un peu quelconque a vrai dire bien que le sujet soit interessant.Je crois que notre legislation en la metiere est tres bien adaptee a la societe. La seule chose a introduire dans les textes (bien qu'elle soit largement adopte dans la pratique) c'est la legalite des pratiques sexuelles entre adultes non-maries et consentants.Le probeleme penitentier est aussi serieux et les solution proposees sont bonne mais irrealisates quand on sait que l'etat n'arrive pas a fournir des lits a tous les prisonniers, que dire d'endroits prives pour "rencontrer" leurs epouses.
11:01 AM
Anonyme a dit…
effectivement je trouve l'étude un peu mitigée, et spécifique dans certains recoins à certaines classes sociales.
11:25 AM
anonyme a dit…
Kamel Chaabouni ??, c'est pas celui qui prône le retour au beylicat avec Ben Ali comme nouveau bey ???et une nouvelle dynastie de Bey ???
11:32 AM
StaticVoid a dit…
Moi j'ai pas tout lu mais déjà, le législateur tunisien ne sanctionne pas les rapports sexuels hors mariage!!! C'est faux.Si l'une ou les deux personnes en questions sont mariées, ca relate de l'adultere, et je pense que c'est bien de le sanctionner su moment que le conjoint y tient (Rem: En france, la loi sanctionne l'infidélité sexuelle que si elle est pratiquée dans le foyer conjugal).Par contre, en Tunisie, la loi ne sanctionne pas deux adultes celibataires et majeurs pour un rapport sexuel. Il faut juste que ca soit discret et que leur fréquentation ne soit pas tres longue (par exemple un homme et une femme vivent ensemble pendant 3 mois) sinon le legislateur peut qualifier cette relation de "Mariage non légitime"
11:42 AM
Big Trap Boy a dit…
@ anonyme:بصراحة ما عنديش علم بشخص الكاتب وأفكارو الأخرى خارج مجال البحث هذا، ولكن اللي عجبني هو أنه تناول برشة إشكاليّات مطروحة في الواقع وينجّم يكون منطلق لنقاش حول الموضوعأنا بيدي مانيش موافق على كلّ ما جاء في النص هذا كيما سبق وقلت ولكن من الواضح أنّه طرح موضوع جدير بالبحث
11:46 AM
Big Trap Boy a dit…
@ staticvoid:الشيء الأكيد هو أن القانون في حاجة لمراجعة معمّقة في الميدان هذا، ولعلّ الإختلاف في فهم الناس للوضعيّة الحالية للنص أكبر دليل على أنه نص أمورو تاعبةتقول إنتي 3 شهور ومن بعد يولّي ممنوع؟ علاش زعمة؟ ياخي بعد 3 شهور ينجّمو يعملو كارثة وطنيّة كيف يمارسو الجنس مع بعضهم مرّة أخرى؟على كلّ حال راهو كلامك لازم تدخل عليه شيء من النسبيّة بما أنّ النص الموش واضح يحلّ الباب أمام التطبيق المتضارب والعشوائي ويولّي مرّة فرض ومرّة سنّة، وإنتي وإلّي يكتب في المحضر آش يظهرلويعني تنجّم حتى كان المحكمة تسيّبك تعدّي مديدة توقيف وفضايح وتمزبيل في المراكز، هذا من الباب الواطيما لازمش ننكرو أنّو فمّا مشكلة قانونية بخلاف المشكلة الإجتماعيّة حول موضوع الحرية الجنسيّة
11:54 AM
3ezdine a dit…
A3mel talla lehna: http://www.islamup.com/uploads/822694bfef.bmpHow fi baghdad 3andhom barcha jaw. Rabbi yefadhlelhom hal islam mte3hom.
12:01 PM
Rym a dit…
3ezedine merci pour le lien! j'ai halluciné! est ce qu'il donne sa bénédiction à une partouze ou j'ai mal compris!!!!
12:44 PM
StaticVoid a dit…
@ trap boyJe suis d'accord avec toi, toute ca a l'air tres ambigu. Toutefois, ena je ne fais que relater des infos de source sure (avocat) (a part 7keyet el 3 mois jebt'ha men 3andi ama c pas loin de la réalité (c a d la pratique), en tout cas on me l'a expliqué comme ca).Et pour ta deuxieme remarque, je dirais que el moucharre3 ettounsi "ytaffi edhaw" (ama bel9anoun) sur les repports entres adultes consentants du moment que c'est discret. En pratique, les cas elli ysirou arrivent generalement wa9telli ejjiren yetchakkew walla famma 7bela etc...Je n'essaie pas de defendre qui que ce soit ama men beb el mousehma...M3a hedha lkoll, ena mwefa9 elli famma ambiguité fel 9anoun au moins bennesba lel mouwaten, et je crois que c'est un compromis entre offrir une certaine liberté et respecter les traditions de la population en ne criant pas ce que le peules considerera comme choquant (encore ici je ne defend personne).En tout cas, ena 3omri la sma3t b we7ed chad el 7abs walla twa99ef 5ater r9ad m3a tofla (bien sur ki tebda le7keya rigla) :) Je veux dire la pratique c'est important aussi, même si la loi doit être claire et précise.
12:47 PM
Amine a dit…
trés intéressant sujet..en effet, notre société souffre d'une hypocrisie insupportable (au moins pour ce sujet)..mais sincérement, je suis pas d'accord à 100% avec ce Mr Kamel..à mon avis, le retour au divorce "facile", serait un énorme pas en arriére même si les procédures peuvent être fastidieuses..je suggére que la loi déculpabilise les relations sexuelles au cours du divorce..mais d'une autre côté je partage le même avis avec Mr. Kamel, au moins en ce qui concerne la frustration dans les prisons (ce qui peut faire des détenus de poteniels homosexuels)..en un mot, il faut en parler de ces sujets sans avoir peur..parce que c'est trop dur de vivre ainsi..On a tous le droit d'avoir des relations sexuels libres.
1:17 PM
Anonyme a dit…
Essayons d'imaginer un système social et juridique dans lequel :- L'homme a le droit d'épouse 4 femmes à conditions d'obtenir l'accord de la/les première(s) femme(s).- L'homme peut répudier sa femme selon la procédure décrite par l'article. En contre partie la femme peut demander et obtenir la répudiation de l'homme sans donner aucune raison.- Le mariage devient la reconnaissance d'une relation entre un homme et une femme, sans que cela soit conditionnées par des considérations matérielle et financières: existence d'un foyer conjugal, prise en charge financière...- Institution du mariage du "plaisir" (زواج المتعة) accepté par les musulmans chiites et qui est une sorte de mariage à terme.- Education sexuelle des enfants et sensibilisation contre les pratiques pédofiles.Que pensez vous ?
1:29 PM
sarra a dit…
dommage que l'article repose pour l'essentiel sur des clichés. ceci dit, il serait vraiment temps pour les tunisiens d'être libres de faire ce qu'ils veulent de leurs corps sans rendre de comptes à à la société ou au législateur.
1:48 PM
Rym a dit…
@anonymeton système social et juridique mrahez chwaya quand mm! 9alou l'homme épouse 4 femmes wou dra chnowa mta3 zawej el mot3a!!@sarra:wallahi ya sarra comment te dire! tawa houwa ma39oul eli 9oltou ama zeda mouch 7low 7ata tarf nemchi nab7ath ena welli m3aya 3ala 5ater jari el mojrab wel mkala7 walla le concierge el5wengi ( ama ena el concierge mte3 el balass ya3mel el kif! barra yar7am weldik ye 3am Mohsen!!) kallem el boulissiya wou 9awed bi 7alet el fased elli 9a3da tssir fi dari wou houma bien entendu yjiw yetjaraw wi ychedouna metlabsine betohmet el7ob! mahou zeda le législateur medhbih yna9ess mel bhema wetchouli7 wetgou3ir mta3 la3riba wi fi9 chwaya 3la wadh3ou!
2:00 PM
StaticVoid a dit…
@ AnonymeEst ce que tu pense que ces lois protegent la femme?- Est ce qu'une deuxieme ou troisieme femme, qui a 4 gosses et qui ne travaille pas est libre de dire NON à son mari quand il voudra se remarier?- Est ce qu'une famille pauvre qui a une demande de mariage de sa fille de 18 ans par un riche pour un "zawej el mot3a" ne peut pas être amenée à vendre sa fille? et après chkoun mezzel bech y3arres beha?- Vous ne pensez pas que dans notre société, les hommes sont en position de force par rapport à leur femmes (je ne dit pas que c'est bien ou mal, c'est peut etre naturel), et donc la loi SE DOIT de protéger davantage la femme plutot que de se contenter de lui offrir le droit au divorce? Une femme qui n'a pas de metier et qui se retrouve divorcée, elle fait quoi? win toskon? chez ses parents? behi mnin tosrof heyya w wled'ha ken 9a3dou m3aha? "- Education sexuelle des enfants et sensibilisation contre les pratiques pédofiles."Ca sert à quoi en tant que mesure supplémentaire? (par rapport au problème initial) C'est les enfants qu'on doit sensibiliser?
2:20 PM
MAR5SEK a dit…
yé bas les masqueswallahi sa7a likhlektou leblog..5allina na7kiw rayethin rana faddina mennek w men haka ejje7ch titof elli ytabba3 FIK..behi enti moslem ghoul barcha ama barra telha bel3bed elli yefhmouk w 5allina ntene9chou men ghir matfazed ejjaw.inchallah tkoun fhemt ama na3rfek r5iss ..
4:35 PM
Anonyme a dit…
xmen;arretez les gars, on n'est pas ici pour se disputer,juste imaginezqu'un jour vous trouvez votre mere aux (plutot sous) bras d'un homme que vous conaissez pas, c normal?le 2eme jour,vous trouvez votre soeur, mais le meme homme, merde!!voyons plus loin, que vous fetes un test ADN, et hop ton pere n'est pas ton papa biologique, une autre merde!!imaginons encore(on n'a rien a faire je crois que ça), à la rue, ou il y a plein d'enfants sans familles sans noms(brasil like) plein de crime et du violence(né9sa hya)et n'oubliez pas le sida(une autre histoire)ne me dites pas préservatif et comprimé et ces conneries, peu de gens utilisentc vrai que le sexe est une liberté privé, mais sans contrôle ses resultats sont publiques pensez pas a ce samedi soir, pensez à 9 mois apres
4:38 PM
Anonyme a dit…
علـّق وربّي معاكموضوع بايخ و سطحي و قديم و ما عندوش أولويّة في العالم الثّالث..... أمّا أحنا فيبالي ولّينا عالم رابع جملة هذاكة علاش ثمّة شكون مكبّش و جايب ما عندو
5:10 PM
برهان المغترب a dit…
موضوع مكعرر و كل مرة يخرج آرتيكل يحكي عالحكاية هاذي بطريقة مختلفة الموضوع هذا مسكوت عنه لأنو بكل بساطة العديد من المواضيع إلي تمس الموضوع هذا من قريب أو من بعيد هي زاده مسكوت عنهاكيفاش تحبو نحلوا الموضوع هذا من غير ما نحكيو على وضع الحريات الشخصية في تونس بصفة عامة؟و موضوع التشريعات و القوانين في تونس و مدى علاقتها بالشريعة الإسلامية ...و رأي التوانسة بمختلف قناعاتهم حول مجلة الأحوال الشخصية ... و ما فيها بأس كان نشركوا معانا إخوانا الإسلاميين المتخبين في التراكن معانا في الموضوع خلاصة القول النهار إلي يولي التونسي ينجم ينتخب شكون يحكمو بكل حرية وقتها تو يخرجوا الشواذ و المثليين في مظاهرات و يطالبوا بحقوقهم و نحلوا حوار وطني يضم الناس الكل دون إقصاء وقتها نعطيك وذني أما هكه الكاتب هرب مالمشكل الحقيقي و مشى للتفاصيل و هذا إسمو تضييع وقت
5:42 PM
Dr.Gnitekram a dit…
désolé pour le out of topics mais brabi ya BTB jette un coup d'oeil sur ce lien http://home.att.net/~asba/index.htm
6:37 PM
Amri a dit…
bjr amine , sui de retour et voilà que hind me donne le lien..., c'est bien de te trouve par ici , toutefois , est il encore possible de rediscuter de sujets pareils? , l'avis de Mr Kamel , n'est que personel, et n'engage que sa personne bien qu'il y de nombreux points de partage...Au fait , tjr on tourne autours des mm points : religions et sexualité (une forme de liberté de vivre) , vas t on finir un jour d'en parler?non à mon sens tant que la mutation n'a pas été assurée totalement vers la liberté de vivre et d'penser.Lavenement du net , peut bien aider à combler le retard déjà pris...
6:44 PM
Rym a dit…
@BLM:tu dois être un fétichiste des insectes alors! hummm! à psychanalyser tout ça!
8:01 PM
alopex a dit…
يا متخلف يا ظلامي (المجراب تهمزو مرافقو) شرّ اتجبّد اقلب منظرك الأحرف كان فمّا حثالة وحشرة راهو انتي
8:06 PM
Questa e' la mia vita a dit…
@Bas les masques,On est dans un blog qui nous permet une liberté d'expression, donc si tu respecte cette liberté qui t'est accordée, évites de s'attaquer au gens.Ici on donne notre propre avis, dans un cadre de discussion civilisé. Il n'y a personne qui détient la vérité absolue, et c'est pour ça qu'on discute nos différences.Je veux bien que tu me répond sur quelques questions:- est ce que changer la loi tunisienne pour les pratiques sexuelles te dérange directement?- est ce que rendre la vie de millions de femmes en tunisie plus facile et qu'elles se sentent plus jamis méprisées par la législation te dérange directement?- est ce que le bonheur des autres gens te dérange?- est ce que une femme libre de son corp et de son destin te fais peur?Tu as la gentillesse de me répondre afin de pouvoir discuter avec toi sur ce sujet.
9:13 PM
Rym a dit…
@BTB:je m'excuse pour ce hors sujet mais je voulais partager ça avec vous! المضحكات المبكياتعندما تصبح 'الأجيال' سلعة للبيع و مفردها جل و حينما يكتب التلميذ 'اذ وصلنا للهنشير تنطرت العجلة متاع التركتور'!!!؟أن يخطئ التلميذ في صياغة إحدى الجمل أو في رسم إحدى الكلمات فهذا عادي و طبيعي لأطفال مازالوا يسلكون في تعليمهم سنواتهم الأولى و لكن أن يخرج التلميذ قلبا و قالبا عن الموضوع و يقدم نصا عجيبا غريبا يمكن أن يكون كل شيء إلا تحريرا في امتحان حول موضوع معين فهذا ما يثير الاستغراب و الحيرة و الضحك في ذات الوقت،شخصيا، كثيرا ما أسمع من أصدقاء لي يعملون بسلك التعليم عما يعترضهم من أخطاء لغوية وتعابير لا تمت للغة العربية بصلة سواء عند إصلاحهم للامتحانات أو المناظرات.إلا أنني لم أتوقع أن يكون الأمر بهذا السوء الذي قرأت و الذي أمدني به بعض أبناء المهنة لتلاميذ في مستوى السادسة و السابعة أساسي، حتى أفهم و أتفهم سخط بعضهم على ما آلات إليه مستويات بعض تلاميذنا و التي تجعلنا نسأل كيف بلغوا هذا المستوى المتدني إن لم نقل المفقود أصلا... و ها أنذا أنقل لكم بعض النماذج التي وصلتني حرفيا و بكل أخطائها اللغوية و الإملائية ، و نصيحتي لمن سيقرؤها أن يقوم بذلك في الهواء الطلق تفاديا للأضرار التي قد تنجم عن نطح رأسه في الحائط، إما من كثرة الضحك أو من شدة الغيظ مع تكراري بأن هذه المعلقات لتلاميذ هم في مستوى السنة السادسة والسابعة أساسي... و إنا لله و إن إليه راجعون.الموضوع الأول : يساهم المعلم في خدمة الوطن بصنع الأجيال و انتزاعها من مخالب الجهل.تحدث عن ذلك مبينا أهمية دور المعلم و التلميذ في خدمة الوطن.التحرير : في عاشية يوم الخميس كنا نحن نساهم مع المعلم في خدمة الوطن بصنع الأجيال و انتزاع من مخالب الجهل.وكان المعلم قد يأتي إلينا بالسلاع و نحن قد نصنع في الأجيال و نبيع فيها و كل يوم يأتي واحد بواحد لكي يشتريا الأجيال و التحف المزركشة.جاء رجل لكي يشتري الأجيال فاشترى خمس جل و أتا بسيارة و أخذ فيها الأجيال و ذهب بها وبعد أن ذهب الرجل الأخر و أتا الرجل الكبير ثم يشتري بسلاع فذهب الى الرجل فلقتا عنده الأجيال فأخذا كمية صغيرة و أتا بسيارة و أخذ فيها السلاع و ذهب.الموضوع الثاني : قرأت في إحدى الصحف مقالا على لسان طفل يعيش في منطقة أخرى من العالم تحدث فيه عن نفسه.حرر نصا سرديا على لسان هذا الطفل يبرز فيه مختلف الأعمال التي كان يقوم بها و دوره في العائلة.التحرير : في يوم من الأيام ذهبت إلى السوق فوجدت احد أصدقائي يقرأ صحيفة فأخذتها من عنده و قرأت فيها مقالا يحكي على لسان طفل يعيش في منطقة أخرى من العالم.لكني استغربت من ذلك الأمر و هو كيف يمكن أن يعيش لسان بعيد عن صاحبه، لقد كان هذا اللسان يعمل أعمالا مختلفة في العائلة لكن الطفل كان يعيش بدون لسان مع أفراد عائلته، لقد كان اخرس لا يتكلم لأن لسانه يعيش في منطقة بعيدة عنه إن ذلك الولد غريب حقا و هو إن كان لا يأكل طعامه لأنه فاقد لسانه و قد كان يشرب الحليب و الأشياء التي توكل لأنه ليس قادرا على ابتلاعه بدون لسان، فاللسان بالنسبة للطفل هو الوسيلة التي يبتلع بها الطعام فهو العنصر الأساسي في ابتلاع الطعام و غيره من الأشياء الأخرى من أجل ذلك الطفل قد كان بائس الحال بين أفراد عائلته الذين كانوا هم أيضا حزينون عليه بسبب فقدان لسان. الموضوع الثالث : شاركت خلال العطلة صحبة العائلة في جني الزيتون فأمضيتم اليوم في العمل.تحدث عن ذلك مبينا جملة الأعمال التي قمتم بها.التحرير:في يوم من الأيام خلال العطلة شاركت الأسرة في جني الزيتون فأمضينا أوقاتا في العمل.و بينما أبي و أمي و عمي و جدي و خالتي حظروا الفرش و الشكور و الخيش و المنفذ و ركبنه في التركتور و ختفه عمي و ندهه و ركب له الكاتريام، و عندما وصلنا الى الهنشير إذ تنطرت العجلة متاع التركتور و هبت أبي و أمي و جدي و خالتي و أمي و هبت كذلك أنا و هبتنا كذلك الفرش و الشكور و الخيشى و المنفذ و مشى أبي و أمي و جدي و خالتي يجمعون الزيتون.و أنا و عمي ركبنا على التركتور و ختفه و ركب له الديزيام و بعد التروزيام و بعد الكاتريام و بعد السانكيام و عندما وصلنا الى الحداد إذ تنطرت العجلة الأخرى ، وقدهم الحداد العجلتين و عطى عمي الحداد خمسون دينارا ركبت أنا و عمي على التركتور و ختفه عمي و ركب السنكيام و عندما وصلنا إلى الهنشير ألقينا أبي و أمي و جدي و خالتي و عبو عشر شكاير خيشى و في الأخير ركبنا و ندهنا ورجعنا الى البيت فارحين مسرورين".voilà où l'on est aujourd'hui dans ce cher jarbou3sten!
1:57 AM
Anonyme a dit…
je suis convaincue que ns passons par une phase intermédiaire qui va etre rapidement dépassée, malheureusement cette époque et marquée de grande hypocrisie, je ne vois aucune différence entre se montrer nue et etre pénétrée, s'embrasser et coucher, il est tps que les femmes prennent leur destin entre leurs mains et disposent librement de leurs corps et qu'elles imposent ce fait aux hommes obsédé par le mythe de la vierge, je n'ai qu'un souhait c'est que ma fille perde sa virginité tant qu'elle est encore jeune afin qu'elle puisse se consentrer sur les vraies valeurs de la vie: l'ambition, la créativité, le savoir au lieu de se considérer comme une boite de conserve jetée après ouverture
2:09 AM
Anonyme a dit…
@blmvraiment trop débile est-ce difficile de concevoir la femme en tant qu'etre humain dont la caractéristique est essentielle reste la liberté, la femme n'est pas mère n'est pas soeur n'est pas fille elle peut certes les devenir en accessoirement mais son essence reste etre humain
2:29 AM
Rym a dit…
@tout le monde:brabbi le enzidou enti7ou akther men hakka ce n'est pas que je sois choquée ( je pense exactement la même chose de cette énergumène!) mais je crois que la question de la sexualité mérite d'être traitée avec sérieux! welli mouch 3ajbou yetjabbed!
12:00 PM
Anonyme a dit…
بيغمن المهم ان تعيد النظر في مسألة مراقبة التعليقات هناك من البشر السذّج من يتصورون انه بامكانهم تسميم كل شيء حتى فضاءات حوار افتراضية وبالتالي ننعم بالصمت ويرتاحون هموا من الافواه الناطقة والافكار المختلفة رجاء يكفي تشويه
12:16 PM
Questa e la mia vita a dit…
Rym,je suis totalement d'accord avec toi.Pour moi c'est un sujet essentiel et primordiale. Il n'y a aucun succès de civilisation sans le succès sociale.Pour moi, je vois qu'il y a une urgence en terme de législation: l'adultère ne dois plus être considérer comme un crime pénale. La liberté de choisir son compagne et son mode de vie relève propre droit humain.La censure ne pourrais jamais corriger les problèmes, au contraire les aggrave.La mentalité va changer peut à petit (d'ailleurs elle n'a pas mal changée), mais il faut absolument que la législation se corrige. Ce n'est pas normale, c'est même honteux et lamentable que la loi prive l'être humain d'un droit aussi fondamental et naturelle!!!!!!!La solution de notre pays est vraiment simple: lever les sanctions pénales et juridiques sur l'adultère et la vie sexuelle en dehors des mariages. Encadrer les jeunes, introduire des session d'information sur la vie sexuelle pour les adolescents.Protéger les enfants des dérives des personnes malades (les pédophiles) en étant trop ferme et catégorique devant ce genre de maladie.Bien sur ces lois ne dérangent que les personnes qui ne veulent pas que les autres aillent une vie en bonheur. Ces lois font peur aux égoïstes, aux pseudo hommes à faibles personnalités qui pensent que le seul moyen de garder leur femmes est de les enlève leur droit de choisir et de décider, est qui n'ont pas assez de confiance en leur même. (problème de couilles peut être)Voilà mon propre et modeste avis.
12:23 PM
Rym a dit…
@questa e la mia vita:on est d'accord sur la nécessite de revoir les lois et de les adapter à la charte universelle des droits de l'homme et les grandes mutations comportementales dans la société tunisienne. mais je crois que le fond du problème se situe ailleurs. il n' y a qu'à voir la dérive de cette conversation. il a suffi que deux femmes revendiquent la liberté sexuelle qu'elles se font traitées aussitôt de putes et d'autres qualificatifs machistes. ces commentaires s'attaquent exclusivement à la femme parce que plusieurs intervenants masculins ont formulé les mêmes idées et les mêmes souhaits sans pour autant être la cibles d'attaques de bas étage. le problème donc est ce rapport homme-femme (sans vouloir généraliser mais les mecs vous n'êtes pas légion dans le pays). les femmes y sont pour beaucoup vu que la société matriarcale dans laquelle on évolue fait de la femme le garde fou de ce schéma de pensée. Donc même s' il y a une certaine libération sexuelle, elle ne touche hélas que le corps, la chair. le sexe reste empreint de ce sentiment de culpabilité, de péché de 3ib et de 7ram dans l'inconscient de la plupart des femmes. ( Allez faire un tour sur les blogs et admirez les commentaires!)les hommes sont dans une position confortable. 40 ans ne suffiront pas à modifier une psychologie forgée sur des millions d'années depuis l'homme primitif. ce schéma nourrit leur machisme, leur virilité et leur égo. certains hommes ici et ailleurs ont modifié leur schéma de pensée mais il faudra des siècles pour que ça change radicalement. mais la plupart continue à perpétuer la tradition qui trouve sa légitimité dans la religion et les us et coutumes ancestrales et c'est tout à fait normal et logique pour des créatures programmés à agir et penser de cette manière. mais voilà que l'émancipation de certaines femmes vient déstabiliser cet équilibre. l'homme est en perte de repères et comme tout animal en danger il se défend comme il peut et tous les moyens sont bons pour sauver sa peau. le résultat est affligeant: un rapport conflictuel et tendu même s'il est en apparence "normal et équilibré". une relation entre un homme et une femme s'apparente à une guerre des tranchées;: une guerre pour le pouvoir.si l'on devait parler sexualité je ne parlerais pas de faut il ou non changer la législation mais plutôt de la nature même de cette sexualité. chacun de nous a une tonne d'histoires à raconter, les blocages, les frustrations, les tabous chez l'homme comme chez la femme font des ravages et sont la première cause de divorces et de ruptures même si les couples ne veulent pas l'admettre. tant que le sexe ne sera pas vécu comme un acte de plaisir, de jeu et d'épanouissement dénué de toute connotation négative hommes et femmes seront toujours malheureux comme la pierre.
2:01 PM
Rym a dit…
@Bas les masques:on dit vomir et non vomisser! quand on est scato il faut au moins en maitriser le vocabulaire! sinon là j'ai vraiment pas le temps je vais passer le week end à la mer avec mes amis les insectes! ciao et bon week end à tous!
2:40 PM
Questa e la mia vita a dit…
@RymJe suis d'accord sur la majorité de ce que tu viens de dire.Mais ce que on peut faire au début, c'est corriger la loi et donner le droit aux êtres humains à vivre leur sexualité en liberté sans qu'ils soient embêtés.Pour la mentalité, c'est plutôt le combat médiatique et le débat social ouvert qu'il faut aprocher (pas de hatem ben amara ou de tawfi9 la3bidi surtout): il faut absolument éliminer l'hypocrésie et le taboo présent dans les médias tunisiens et arabes dès qu'on parle de sexe et d'amour. Mais pour le faire, il faura vraiment un personage politique fort, chose que ni la tunisie ni les pays arabes ont.La situation est simple chère Rym, les pays arabes, n'ont pas de démocracies, ils sont gouvernés par des gens qui sont là plus que 20 ans, et que prennet leur crédibitlité par la religion et par la force de l'ordre en même temps: une décision comme ça les fait peur, car ils risquent leur places, du coup il laisse la situation comme ça.On veut changer la sitation mais on n'est pas assez nombreux, domage que le tunisien n'essaye à utiliser son intéligence que dans le mauvais sens.Vive la liberté, la vraie.à bas les censures de la loi et surtout de la société.
2:43 PM
zaman a dit…
العباد مستويات:*فما الي يحترم القوانين من غير حتي ما يعرفها شنيا بالطبيعة علي خاطرو تخلق انسان وعندو عقل يفكر بيه *وفما الي يحترمها وقتلي يعرفها ويحس باهميتها *وفما نوع كي تقلو عل القوانين مهما كان نوعها وتفهمو علاش تواجدت يضرب بها الحيط ويقول حرية ومن وقتها يولي قريب من منزلة الحيوان وحسب نظرية التطور متاع داروين الانسان هو أرقي مخلوق علي الارض لانو يمتاز بالعقل الي يفكر بيه بش ينضم حاتو وحياة غيرو لانو مش الناس الكل اذكياءوماهمش الكل عندهم نفس التفكير ولكن اذا فما عباد تحب تتصرف كيف الحيوانات فما جزء منالنوع الانساني بش يكون نوع آخر من الكائنات يكون بين النوع الانساني والنوع الحيواني(نسميوه انسحيواني) ونتيجة عملية التكيف الجديدة بش عملية الاتصال الجنسي بين الانسان والانس حيوان غير مثمرة ولكن اذا اثمرت بش يكون الجيل غر قادر علي الانجاب وبالطبيعة التطور هذا بش يصير علي مدي الالاف السنين اذا ما صارتش كارثة كونية تدمر كل ما هو حي علي الارض
4:39 PM
Questa e la mia vita a dit…
@ Bas les masquesTu m'a confirmé tous le mal que je pensais de toi.Primo Je ne me définit pas comme musulman, car la religion et les croyances représentent pour moi un sujet personel, je suis libre de ce que je croit et les gens sont libres de croirent ce qu'ils veulent. Mais une chose est sur, personne ne détient la vérité absolue. et personne n'a le droit d'obliger les autres à s'alligner à ce que lui a cru d'une religion ou de ce qu'il a compri.Pour un débat d'un certain niveau, il faut avoir une communication assez clair. J'ai posé des questions bien clair, qu'on peut répondre avec Oui ou non. Tu as préférer de ne pas répondre, ça proue ta peur et ton incompétance à communiquer.Tu n'a pas de place dans ce débat
4:52 PM
!!STOOOOP!! a dit…
Brabbi ya jma3a, 9bal ma te7kou, w t3all9ou, w tda5louha fi 7it akther melli hiya da5la,1-pensez à vos proches qui peuvent être inclus à ce sujet...2-pensez à vos proches qui peuvent lire ce genre des commentaires...3-pensez à vous même, comment être assez débiles pour croire ce que disent les autres!!!@BLM,Tu crois que tu vas changer leurs idées? C pas possible, car "msaken" ils croient que la liberté est de faire ce qu’on veut, et quant on veut…sama7ni filkelma ama enti 9a3ed ta7reth fil b7ar ya 5ouya. mayenfa3ch fihom ce genre de débat, ma yenfa3 ken zollat m3ahom...nansa7 5ouya, eb3ed 3lihom a7sen rahou dhil elkalb 7attouh 40 sna fi 9asba, wbe9i dima a3wej, donc sayyeb 3lik..@BTB,ti hak 7allitelna naddaba jdida si l’maître, 3adi bik tefhemha 3attayer, wmat5allich la7kaya 7roubat wkol wa7ed ched sif walla menjel w dayer 3la sa7bou ynatti fih... hat ech y7elha tawa? rabbi yehdik, tawa hadha mawdhou3 jeybou wa9t elli mazelt mekla b3adh'ha mel marra eli fatet!! walla 3amel bel3ani "todhrbouli 3attayara"...@ jma3a lkoll,yasla7 raykom rahi eddeniya s5ouna... s5anet rabbi w s5anet 3bedou yasser!!!Aya anestou...
4:53 PM
zarathoustra a dit…
C'est très bien, on voit dans ces commentaires comment on pratique la démocratie entre nous;le respect et la tolérance dans toutes leurs beautés.mdr...Il y a encore des places pour certains sur les arbres, mêmes les Ourangs-outans n'ont pas ce taux de xénophobie que certains de nos compatriotes ont..Bref : sommes nous vraiment des citoyens du 21 ème siècle ? non, la preuve : lisez tous ce qui précède..Pour la liberté sexuelle : c'est un droit pour chacun de nous de choisir son orientation, son partenaire, et tous les détails de sa vie en général... ceux qui projettent leurs idéaux sur nous ne sont pas les bienvenus.P.S. : la violence (en mots ou en faits) montre la faiblesse de nos propos, pas le contraire.
5:47 PM
Wassim Guemri a dit…
Pour de bon QUELLE HONTE!!!Je ne vais pas adopter l'avis d'aucune partie, ni les fameuses pensées de Rym et compagnies ni les arrogantes déclarations de bas-les-masques. Je devine que la majorité des personnes qui ont posté un commentaire sont d'un niveau éducatif aussi important (au moins la majorité ont une maîtrise); donc c'est vraiment honteux que le discours atteint un tel niveau. Si nous sommes considérés comme la génération attendue qui va prendre en main le futur et le développement de ce pays : c'est honteux.Oui je le répète encore une fois que c'est honteux. Même si le discours n'a pas et n'avait pas de place dans notre société ou dans nos coutumes, c'est à nous de changer le cours des choses et de montrer notre habilité de discuter en ensembles. Nous devons tous sans exceptions accepter l'avis des autres,le discuter s'il le faut MAIS surtout sans toucher aux personnes. Pourquoi utilise t-on autant de mots grossiers pour essayer de convaincre les autres?? Est ce que vous pensez que c'est la meilleure idée??? Est ce que comme ça qu'on veut aller plus loin?? Est ce que comme ça qu'on veut occuper des postes importants dans la société?? Est ce que c'est ca ce qu'on va enseigner à nos enfants??? ...C'est honteux.Je ne veux pas faire une leçon de morale, ni paraître comme une personne idéaliste mais je suppose qu'il est temps de connaître qu'est ce qu'on veut vraiment. Est ce qu'on veut disCuter ou bien on veut se disPuter. Et vraiment entre le C et le P il y'a tant de choses à revoir....Revenant maintenant au sujet principal proposé par BTB, je pense que chaque personne a le droit de choisir de faire ce qu'elle veut. C'est vrai que personnellement je n'admets pas que ma femme a une autre relation bien que c'est sa vie à elle. De même j'avoue que la plupart des hommes ont une deuxième relation. C'est vrai que ce n'est pas logique. Pourquoi c'est acceptable d'avoir une seconde relation pour des hommes mariés et non pas pour les femmes? Personnellement je n'ai pas de réponses claires mais peut être ceci est dû aux habitudes, à l'éducation voir même peut être à la religion. Bien que la religion musulmane (religion de notre pays) a donné le droit à un homme à en avoir 4 femmes (ceci est un autre débat). Bref, pour revenir au vif du sujet et pour résumer je pense qu'il est temps en Tunisie de changer les lois et de trouver un compromis qui permet à toute personne de choisir ce qu'elle veut faire.Encore une fois, je m'excuse de vous déranger.
8:58 PM
M16 a dit…
Irj3ou lilli 5la9kom!!!Hatha iismou zina!
10:58 PM
titof a dit…
الجماعة الي جيبتها منفتحة وتقدمين بربي ترضاوها في اختكم و عيلاتكم و لا لا و جاوبو برجلة قالو الجنس الحر يا والله جاهلوت القسم على الله برك
2:36 AM
titof a dit…
السيد يعاني من عقم هجومي وفايضة عليه الرغبة ومقينة باش يمشي عند العمة مفيدة دونك قالك سيبو بناتكم خلي تعيش الحرية الجنسية
2:38 AM
Wassim Guemri a dit…
@bas-les-masquesTout d'abord merci pour le conseil mais juste je répète encore une fois que je n'adopte ni tes idées ni celles d'autres personnes (y compris Rym). En plus je n'ai fait aucun jugement à moins que tu penses que les termes "fameuses" et "arrogantes" de mon dernier post sont des jugements...En fait j'ai suivi tout ce qui se passait entre vous déjà depuis longtemps. Au début, j'ai apprécié tes interventions (au moins tu veux donner une autre vision des choses). Mais après je pense que tu sortais du vif du sujet et tu t'ai fait piégé et même tu t'ai fait contredit. D'une part tu demandes à ce qu'on se fait respecter et d'autres part tu insultes les autres. Je sais que c'est peut être dûr pour toi de lire quelque chose qui ne te plais pas, et étant donné que tu ne peux pas changer les autres, tu dois soit t'adapter à leurs idées soit suivre sans intervenir.Dans tous les cas tu ne dois pas oublier que ne nous sommes pas ici pour critiquer les autres, nous sommes ici pour apprendre de nos différences, apprécier les dissimilitudes de nos visions plus que leur conformité …ce qui compte c’est que nous nous respectons mutuellement, AIMONS NOUS. (j'ai bien voulu utiliser tes mots).Maintenant, je n'ai rien à dire que bon week-end.
6:22 AM
eagleeyez a dit…
@BLM : ya re5iss :D@rym : ti hak tla3et rajel fe a5er 7al9a, mala jaw, el sayed 3andou 5ayal 5esseb, fe tahmich el 3bad eli moch 3ajbinou, we met2aked en plus ... avec des preuves materiéls, el 7assel mar5ssou ma5lou9, we enti ma l9it ma ta3mel tebabarbech fe hal chekara "5ra" 7acha men yetssanet, haw nateneha, wel blog meta3 BTB (que tout le monde admire et respect apart el emarek kif ha sayed et cie), 9otlek rahou 7ala nadera me ro5ess wel tromiz, we zid messami ro7ou mosslem, ya3ni na9essa hiya, meli 3amlouh ejmay3a el merabetine eli kifou, ti el 7assel bel dhaher ma3ad 7ad bech yab9a 3ala dine el esslam 3a daza hadhi, madamou el representant meta3 hal dine, be hal mostawa el mochine.@ tout le monde : SVP, ne plus jamais preter attention a ce que dit ce R5iss (bas les masques), c'est la meilleur facon de le traiter, de lui demontrer qu'il est insignifiant (betbi3a bech yetfoura5 we ye7awel yekamel eli bedah we yefassedeha en etant anonyme ... ) we kan fama 7ad ya3refou cha5ssiyan, ya3mel 3alina mezeya ( we ajrou 3and rabi "tet7esseblou fe 7assanatou enou ye5aless el islam men hal emarek eli chawehoulou som3tou") yerata7na men ... vu la haine qu'il a pour toute personne NORMAL, et le nombre d'insulte qu'il a accumuler a son compte depuis qu'il commente, je pense c'est plus que suffisant pour dire combien il est pitoyable et pathetique d'etre lui.
11:11 AM
Anonyme a dit…
yé btb hakel heycha bas les masques tla3 mahboul jemlati haw y3alla9 jeyebha anonyme w fibelou menech fey9inhacilou 9addech ma3andou mayasna3
3:34 AM
Rym a dit…
loooooooooooooool! j'aime bien l'idée d'être un mec! excellent! sinon ça m'énerve un peu d'avoir tout le temps raison! non mais sérieux ça m'éclate tout ça! hahahahahaha! malheureusement le ridicule n'a jamais tué personne sinon y aurait eu un carnage ce week end! pauvres de vous!
11:34 AM
Big Trap Boy a dit…
هاني فسخت كل التعاليق الخارجة عن الموضوعبالله منّو هكّة كيف يجينا واحد متخلّف موش لازم بكلّنا نسبّوه ونعملولو قدر ونضيّعو وقتنا في الحوار البيزنطي مع الرهوطخلّي التعليقات في صلب موضوع التدوينة وأخطانا من الريق الباردشكرا
12:49 PM
julian sark a dit…
ahla bikom el kollta3ref le ton qa3ed yatla3 we yahbet we dima tel7em kel 3ada!Ena de mon avis:- il faut respecter les libertés personnelles et agir dans un cadre legislatif pour ne pas semer la zizanie au pays (meme en islam le cas de ZINEE ne pourra etre remarqué qui si 4 personnes voient l´acte de pénétration de leurs propres yeux)- il faut aussi etre franc avec lui meme et arreter l´hypocrisie sexiste: IL FAUT ARRIVE À DIRE MOI JE SUIS FIDELE A MA FEMME ET DANS CE CAS JE NE VEUX PAS QUE MA FEMME AYE UNE RELATION AVEC QUELQU´UN - moi j´ai éduqué mes enfants sur l´honnetete et la discussion, ils savent que j´admets pas ce genre de comportement. Alors la confiance regne dans mon foyer depuis leur naissance et personne ne ment a personne !
3:27 PM
julian sark a dit…
7aja okhra qbal me nensa : - bellehy yezziw men sabben b3adhKom - famma barcha ness 3andha arguments valables aussi moch de mon point de vue mais de leur point de vue et je le respecte .- me fammech kima yqoulou fel informatique INTERFACE enness el koll parle a travers elle sans que ca chauffe- Bellehy parlez en sans vous hair et sans aggression rakom el kool kbarr we lkoll JE SUPPOSE 3andhom moustawa tbarkallah 3lih metta3liym- rahou ici elli afkarou me te3jebekchi ye sidi a7ki m3ah point par point 3la el afkarr we yezziw mel sabben - rahou kima qalha QUESTA (moch ma3neha ena avec lui wella contre lui , wwallhi nsit jemla fech ya7ki), ama qal 7aja mouhemma : RAHI ME FAMMECH VERITE ABSOLUE que qqu un detient ici , koll we7ed tewled b afkar mokhtalfawe 2 remarques à la fin ken tesm7ouli, famma mochkla dima tsir fi koll blog- elli yqoul kelma feha dinn yemrgou fih - elli yqoul LIBERTE yemrgou fih Rahou din; c´est a dire howwa afkarou sa source est la religion, welli qal Liberté rahou afkarou sa source est la liberté de l´individu.famma jkelma qalsi (WASSIM ici, malgre elli me na3rfouch aussi we le na3ref min jeya afkarou nqoul yar7em weldih khater elli themmni ken afkarou ), il a dit ici "AIMONS NOUS", rahou madhhar douwall metkhallfa le faite que enness takrah b3adhha 3la afkarha we sabbenn 3amel 7ala !ayya bon tawwa
3:36 PM
haykel a dit…
le législateur sert uniquement a trouver des combines pour permetre a notre cher president de se representer aux presidentiellescet article est trés theoriques il parle certes des conditions légales et juridiques mais il est trés loins de la vraie vie sexuelle fi jarbou3esten en effet oui il faut le dire en tunisie on baise en silence sans l'avouer ou l'afficher ouvertement mais on baise il n'y a pas un jeune en tunisie qui n'a pas une copine une petite amie avec qui il peut souvens etre seul loins des regards indiscret des autrescet esprit de cacheterie moi franchement j'aime bien le gout ou l'illusion du risque c'est ça aussi l'amoursortez couverts
3:10 PM
Nadouchka a dit…
J'avoue que cest ma paresse naturelle qui m'a empêché de faire un commentaire sur cet article et même sur d'autres. Et au vu des commentaires que je viens de lire, il est bien clair qu'on a bien du chemin à faire! Je me suis surtout bien marré avec le commentaire affirmant que le légistateur tolère le concubinage, mais juste pour une période n'excédant pas les trois mois! Ca serait donc une sorte de période d'essai éternellement non concluante!!!! Où donc va-t-on chercher ce genre d'affirmation abracadabrante!Je voulais cependant signaler que concernant ce que propose le rédacteur de l'article sur la sexualité en milieu carcéral, il paraît selon un ami journaliste, qui a mené une enquête approfondie sur la question, que les autorités concernées sont entrain d'étudier la question!
8:20 PM
Anonyme a dit…
Cet article contient beaucoup de contradictions, des répétitions et des absurdités. D'une part, il loue l'oeuvre de Bourguiba et la promulgation du CSP, d'autre part il prône un retour aux sources!!!!!! Mais d quelles sources parle-t-il???????!!!! Celles prônées par les extrémistes qui appellent à la séquestration des femmes et de leur emprisonnement???? On ne peut pas évoluer à reculons!!!! Réinstaurer la polygamie? La répudiation? Pourquoi pas? Koll lezamen erga3 ya zamen!!!!!!!! Mais ça sera toujours au profit de l'homme et jamais de celui de la femme ou de la famille!! et là, la réaction de la femme ne se fera pas attendre, et la Tunisie vivra de la prostitition généralisée et les crimes dont les femmes seront les victimes augmenteront!!!!
6:28 PM
Anonyme a dit…
Je suis franchement étonnée qu'un avocat de formation puisse proférer de telles insanités!!!!!! Est-il possible encore en ce dédut du troisième millénaire de parler comme il le fait!!!!! Cet articles contient des contradictions flagrantes, des répétitions et des absurdités!!! peut-on en même temps faire l'éloge de Bourguiba, et proposer de réinstaurer la polygamie et la répudiation masquée!!!! Ce que Me Chaabouni appelle le divorce facile!!!!!!!! Me Chaabouni propose un retour aux sources, mais de quelles sources parle-t-il? De celles des extrémistes qui prônent la séquestration des femmes? La femme n'a pas suffisamment souffert de la suprématie de l'homme tout au long des siècles pour continuer à servir de bouc émissaire à ses persécuteurs?!!!! En tout cas, c'est la première fois que j'entends parler d'une évolution à reculons!!!!!! Ce qui me sidère le plus c'est que cette proposition vient de la part d'un juriste de formation!!!!!!
8:07 PM
Anonyme a dit…
il faut que nous apprendrons la culture de dialoque avant discuter de ces sujets